Le commencement, l’éternité

RÉSUMÉ

L’enfance du narrateur semble si loin déjà et pourtant elle n’a jamais été aussi proche, comme si à grandes enjambées il y revenait, parcourant le temps jusqu’au commencement. Il se remémore la maison où il a vécu avec ses frères, sœurs, cousins, cousines, dix enfants nés dans une symétrie parfaite de deux sœurs jumelles inséparables. Il y évoque tout ce qui tisse ces années : sa naissance, ses grands-parents, l’école avec Eddy Merckx et le frère Denis, la neige, la mer du Nord, les peurs, les larmes, la radio, la télévision, la folie, ainsi que la figure tutélaire de son père, homme public, qu’un AVC prive de la langue et contraint à renouer avec le monde de l’origine.

Les réflexions et les questions jalonnent cette évocation : l’enfance, loin de disparaître, subsiste-t-elle comme une part de nous demeurée intacte ? Et vieillir n’est-ce pas redevenir l’enfant dont on tente de retrouver la trace ?

Le lecteur ne peut que se reconnaître au fil de ces pages où l’imaginaire se fond dans les prémices de la vie.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean-Luc Outers

Auteur de Le commencement, l’éternité

L’auteur de L’Ordre du jour, titre de son premier roman, qui parut chez Gallimard en 1984, est une figure bien connue de nos lettres. C’est qu’il exerça, succédant à l’époque à Marc Quaghebeur, la fonction de conseiller littéraire au Ministère de la Communauté Française, et que, responsable à ce titre de la Promotion des Lettres, il s’y distingua par un grand dynamisme et un réel souci de la défense et illustration de notre littérature. Il s’activa à la mise en place du Collège des Traducteurs de Seneffe, perfectionna la formule du Carnet et les Instants, assura le secrétariat de la Commission des Lettres et déploya en général une grande énergie dans diverses activités liées à ses responsabilités. Il vient de faire valoir, à l’approche de la soixantaine, ses droits à la retraite et se consacre pleinement à son écriture, ce qu’il vient d’illustrer en publiant chez Actes Sud (où ont paru la plupart de ses livres) un nouveau roman, De jour comme de nuit, où il poursuit une chronique, discrètement autobiographique , des mœurs contemporaines, qu’il aborde en moraliste désenchanté, distillant un humour des plus fins dans l’observation de l’évolution des mentalités et des idéologies. Son œuvre est d’une grande unité de ton et de style, mise au service d’un regard acéré, témoignant d’une grande culture socio-politique, qui fait de lui l’un de nos romanciers les plus vigilants et les plus originaux à la fois.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Toute écriture de l’enfance est roman davantage qu’autobiographie, dans la mesure où il s’agit à l’auteur.ice qui ose s’emparer de ce sujet si flou et fluant, son moi ancien, de faire renaitre un monde irrémédiablement englouti par le cours du temps, enfoui dans les tréfonds de l’intimité. Pour Jean-Luc Outers, renouer avec le commencement, l’éternité de son être, c’est proposer en une suite de chapitres serrés autant de microfictions où il met en scène le personnel de son récit familial et familier ; et de microfrictions où il convoque sensations, humeurs, émotions, tensions et joies pour nous en faire ressentir l’étoffe, en toute proximité. Alors, les moments intenses ou routiniers…


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