L’enfance du narrateur semble si loin déjà et pourtant elle n’a jamais été aussi proche, comme si à grandes enjambées il y revenait, parcourant le temps jusqu’au commencement. Il se remémore la maison où il a vécu avec ses frères, sœurs, cousins, cousines, dix enfants nés dans une symétrie parfaite de deux sœurs jumelles inséparables. Il y évoque tout ce qui tisse ces années : sa naissance, ses grands-parents, l’école avec Eddy Merckx et le frère Denis, la neige, la mer du Nord, les peurs, les larmes, la radio, la télévision, la folie, ainsi que la figure tutélaire de son père, homme public, qu’un AVC prive de la langue et contraint à renouer avec le monde de l’origine.
Les réflexions et les questions jalonnent cette évocation : l’enfance, loin de disparaître, subsiste-t-elle comme une part de nous demeurée intacte ? Et vieillir n’est-ce pas redevenir l’enfant dont on tente de retrouver la trace ?
Le lecteur ne peut que se reconnaître au fil de ces pages où l’imaginaire se fond dans les prémices de la vie.
Auteur de Le commencement, l’éternité
Un hôpital qui s'écroule, un rapport d'expert qui se perd, une disparition inquiétante, des amours qui se nouent…
Sur fond d'enquête policière, suite au vol d'une statuette égyptienne dans le musée de Mariemont, une histoire d'amour qui tente de sortir des mailles d'une querelle familiale…