Dans les sous-sols de l’Observatoire royal d’Uccle, à l’abri de la lumière du jour, des horloges affichent l’heure légale. Des horloges à quartz y côtoient les vieilles horloges à balancier dont le tic tac signale la présence à qui s’aventure dans ces labyrinthes souterrains. C’est muni d’une torche électrique que Célestin s’y rend deux fois par jour à heure fixe, neuf heures trente et quinze heures trente. Le temps, il l’a dans la peau, Célestin. Nul besoin de montre pour savoir que c’est le moment de descendre dans les caves et de promener son regard avisé sur ces pendules qu’il a appris à aimer comme des animaux empaillés.
Auteur de Le Bureau de l’heure
Victor Hugo : Les années d'exil et d'écriture à Bruxelles (L'Article n°4)
Collection "L'Article", n°4 Éditorial de Maxime Lamiroy : La Belgique est une terre d'exil, où vit le peuple d’Oubli. L'article de Marc Meganck ne nous remémore pas les instants passés de Victor Hugo à Bruxelles, il nous les conte et nous les entendons pour la première fois. Ces noms de rues familières du centre, animées autrefois d'êtres médiévaux et de sentiments révolutionnaires, la vindicte populaire belge, les banquets aristocratiques de l'impasse du Parc, et l'architecture éblouissante de Sainte-Gudule, de la Grand-Place ou des Galeries royales Saint-Hubert que nous ne pourrons jamais apprécier avec les yeux enchantés du premier touriste, toutes ces choses nous entourent et sont une partie de nous. Il est grand temps d'enlever le voile centenaire d'incuriosité dont nous avons recouvert notre tête et notre pays.La Belgique est une terre d'exil, où vit le peuple d’Oubli. L'article de Marc Meganck ne nous remémore pas les instants passés de Victor Hugo à Bruxelles, il nous les conte et nous les entendons pour la première fois. Ces noms de rues familières du centre, animées autrefois d'êtres médiévaux et de sentiments révolutionnaires, la vindicte populaire belge, les banquets aristocratiques de l'impasse du Parc, et l'architecture éblouissante de Sainte-Gudule, de la Grand-Place ou des Galeries royales Saint-Hubert que nous ne pourrons jamais apprécier avec les yeux enchantés du premier touriste, toutes ces choses nous entourent et sont une partie de nous. Il est grand temps d'enlever le voile centenaire d'incuriosité dont nous avons recouvert…
Un roman sur la mort ? Absolument pas ! Plutôt optimiste. Et si la mort ne ressemblait…