Les essais ici assemblés courent sur une période d’une quinzaine d’années à partir du début des années 1960. Ils ébauchent un panorama qu’on qualifiera de progressif, durant lequel l’historien d’art en chambre passe de la gravure au dessin hollandais, tout en se frottant à l’université – où il a fondé la section d’art moderne et contemporain -, à la gestion de l’un des plus grands musées européens et à l’impossible compatibilité qui lie la recherche de l’originalité artistique à tout prix à la norme académique vouée à la conservation d’une tradition voulue immuable. Le portrait se fait multiple à l’instar de celui de l’auteur. (Extrait de la préface)
Première édition
Éditeur :
Date : 1974
Format : Livre
Auteur de L'Art majeur
Fernando Pessoa a placé ses créations littéraires sous le signe des hétéronymes, Alberto Caeiro, Ricardo Reis, Alvaro de Campos… Philippe Roberts-Jones a donné vie à une entité duelle, Philippe Roberts-Jones lorsque l’instance d’énonciation est celle de l’historien de l’art, du critique d’art, du conservateur en chef des Musées Royaux des Beaux-Arts, du professeur d’histoire de l’art à l’Université libre de Bruxelles et Philippe Jones lorsqu’il publie des recueils de poèmes et de nouvelles. Publiés par l’Académie royale de langue et de littérature françaises à l’occasion du centième anniversaire de la naissance de Philippe Jones (1924-2016), les deux volumes — La forme et le sens et autres récits, L’art majeur.…
Les influences anglo-saxonnes sur les lettres françaises de 1850 à 1880
À propos du livre Cette étude voudrait retracer l'action générale des influences anglo-saxonnes sur nos Lettres françaises de Belgique, de 1850 à 1880. L'Angleterre victorienne resplendit alors; les États-Unis conquièrent leur rang, imposent leur génie ; notre littérature, elle, malgré Van Hasselt, de Coster, Pirmez, semble marquer à peine sur la carte du Réalisme international. Il semble même que des temps ingrats soient revenus pour l'art, après ces années de 1815 à 1850, dont M. Gustave Chartier, dans Le Mouvement romantique en Belgique, a entrepris de révéler tout l'intérêt, montrant le dynamisme des influences étrangères et, parmi elles, des anglo-saxonnes. C'est le destin de ces dernières que nous suivons au cours des trois décades qui nous séparent encore de la Jeune-Belgique. Nous tenterons de dire leur sens dans sa plénitude, tel que nous le démêlons de l'écheveau cosmopolite et comme nous l'a livré l'analyse d'une vie intellectuelle, où littérature, philosophie et politique…
Publié à l'occasion du salon "La Force de la Peinture" (24/09-02/10/2016), l'ouvrage se divise en deux parties. Dans un travail d'histoire de l'art, Athénaïs RZ justifie d'abord son affirmation selon laquelle, au XXIe siècle, "un tableau possède toujours une force inégalable". "Le pouvoir quasi magique d'une toile, ajoute-t-elle, tient de son unicité, de sa fixité et de sa matérialité". L'auteure réactive le paragone, recherche une définition contemporaine de la peinture et s'interroge sur l'impact du tout-image écranique. Pour rendre compte de l'ensemble de la production actuelle, elle dépoussière les genres picturaux anciens. Ainsi, par exemple, le memento mori devient une peinture d'histoire, l'autoportrait une peinture de genre et une toile abstraite un paysage. Ensuite, recourant à la forme littéraire de la critique d'art, Athénaïs Rz présente les seize artistes du salon : LiFang, Hervé Ic, Barbara Navi, Lise Stoufflet, Lyzane Potvin, Manuel Léonardi, Jean-Luc Curabet, Nathalie Deshairs, Jean-Luc Blanchet, Mathieu Boisadan, Anne-Claire Schmit, Cristine…