Un début de poème résume parfaitement ce recueil:
« En ce poème il sera dit / que le cœur obstinément / plonge en lui-même […] »
Chaque poème de ce très bel ensemble est une page de méditation, une invitation à la sagesse.
Auteur de La Vie fragile
Des fois, les gens qui écrivent, ça peut être radical. Très radical. Décidant, parfois consciemment, parfois pas, de jouer avec les codes du genre. Repoussant, ou mettant en question, les limites, par exemple, de la poésie, de ce qu’on pense généralement être la poésie. C’est souvent impressionnant. Spectaculaire. Harry Szpilmann est radical mais ne joue pas du tout dans ces eaux-là. Sa radicalité, je la trouve, personnellement, dans ses partis-pris existentiels. Harry Szpilmann ne se préoccupant pas du tout de “révolutionner son art”. Ne cherchant pas du tout à “séduire”. Pas d’allusion, chez lui, dans sa Vie fragile, aux grandes thématiques du moment, politiques, environnementales, etc. Pas de retour, non plus, aux sensations du corps.
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