La vie d’un bébé

À PROPOS DE L'AUTEUR
François Weyergans

Auteur de La vie d’un bébé

1941 : Naissance de François Weyergans à Bruxelles (Etterbeek), d'une mère française et d'un père belge. Celui-ci est critique littéraire (Apprendre à lire, La bibliothèque idéale des jeunes, Écrivains contemporains), et cinématographique (Mais oui vous comprenez le cinéma), essayiste (Les gens heureux, L'amour fidèle) et romancier (Prairies, Le bonheur à Venise, L'opération). 1952-1957 : François Weyergans étudie au collège saint Boniface à Ixelles et obtient son premier prix au concours des jeunesses cinématographiques réunissant les élèves de terminale des établissements catholiques de Wallonie et de Bruxelles. Il dira plus tard que son éducation chrétienne, même s'il l'a reniée en partie, lui colle à la peau. Entre-temps, il fait avec ses parents des séjours de vacances en Haute Provence, qui lui donnent le goût des plateaux désertiques. 1958 : Il interrompt ses études en philologie romane, et on le retrouve à Paris à l'Institut des Hautes Études Cinématographiques (IDHEC). Il se passionne pour Bresson, Godard, etc. Il écrit bientôt dans les Cahiers du cinéma et réalise, à vingt ans, en 1961, un premier film sur Maurice Béjart, dont il deviendra l'ami, et qui l'inspirera plus tard encore pour Je t'aime tu danses. En 1963 et au cours des années suivantes, il écrit de courts-métrages sur les œuvres des autres : Hieronimus Bosch, Aline (d'après un récit de Ramuz), Statues (film à l'occasion duquel il déguste un Kyr en compagnie du célèbre chanoine à Dijon, dit-il...), Baudelaire, etc. Il élabore deux longs métrages dans les années 70, Maladie mortelle et Couleur chair, qui sont des œuvres de pure fiction, mais il est découragé par les impératifs budgétaires et le manque de subsides. Une société fait faillite; les films, quoique achevés, ne sont pas encore sortis de leurs boîtes... A la suite d'une analyse chez le psychanalyste renommé Lacan, il publie en 1973, un compte-rendu copieux et sarcastique de sa cure, qu'il attribue à un certain Eric Wein, auquel il prête des tas d'échecs sentimentaux et sexuels. C'est la substance de son roman, Le pitre, édité par Gallimard, remarqué par la critique, et qui obtient le prix Roger Nimier. Deux autres romans paraissent coup sur coup, puis, en 1981, Macaire le copte, qui a une voix au Goncourt ainsi qu'au Renaudot, et qui est consacré par le prix Rossel en Belgique. Dès lors, il se voue entièrement à la littérature, travaillant la nuit, de onze heures du soir au lendemain midi... et faisant voyager ses derniers personnages au Japon (Je suis écrivain) comme en mer Méditerranée (Rire et pleurer). Il est donc un cinéaste qui ne filme pas, préférant le roman comme un moyen d'expression, dit-il, plus fin, plus subtil, plus enrichissant et la solitude de l'écrivain, voyageur solitaire, au travail de groupe du cinéaste. Quant à la télévision, où il s'est pourtant fait remarquer par des prises de position assez tranchantes, il l'abhorre, n'y voyant qu'une entreprise de crétinisation générale...

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