Ernst Moerman était un amoureux des trompe-l’œil et des leurres de l’esprit. Son film surréaliste Fantômas, doté d’un incontestable humour corrosif, fut considéré par Paul Éluard comme un chef-d’œuvre.
Les mots d’Ernst Moerman ont croisé la route de Carlos Vaquera, lorsqu’il débutait au théâtre. Ils ne l’ont plus quitté depuis.
Aujourd’hui, Carlos marche dans les pas du surréaliste et articule ses mots aux siens pour trouver refuge dans la partie la plus sensible de votre cœur, là où se cache votre âme de poète.
Au fil des pages, vous allez savourer ses mots comme si Ernst Moerman s’était lui-même penché pour vous les murmurer à l’oreille.
Auteur de La sagesse d'un surréaliste : Dans les pas d'Ernst Moerman, écrivain et cinéaste
Difficile d'imaginer un parcours plus diversifié que celui de Carlos Vaquera, ce polyglotte s'est engagé dans des tas d'activités touchant de près ou de loin le monde artistique. Il a été, en Belgique, le premier créateur d'illusions à vivre exclusivement de la magie rapprochée. Il a remporté différents premiers prix internationaux à Las Vegas (Society of American Magicians, 1987), à Nashville (International Brotherhood of Magicians, 1987), à Londres (Ron Mac Millan, 1987), à Bruxelles (Ring IBM, 1986), etc. Depuis 1990, le milieu de la magie le réclame pour transmettre son savoir, c'est ainsi qu'il a pu réaliser différentes conférences au Japon, en Argentine, au Mexique, en Allemagne, en Espagne, en France, en Angleterre, en Ecosse et bien entendu en Belgique. Sa carrière professionnelle, dans le domaine de l'animation promotionnelle, a débuté en 1984 à Munich dans le cadre d'un congrès International pour Minolta. Ensuite, il a exercé ses talents dans des salons internationaux aussi variés que le Messe-Show d'Hanovre, le Salon International de la Beauté de Versailles, le Salon International de l'Équipement de Bureau et de l'Informatique à Bruxelles, le salon TMA30 à Brighton, le salon Interop à Paris, le 23ème Congrès International de Pédiatrie à Pékin, etc. En 1998, il écrit le premier livre en littérature française ayant pour thème l'animation promotionnelle. Ce livre s'intitule 'Les Maîtres du Temps Promotionnel' aux éditions Olivier. Le succès de ce livre verra un an plus tard, une traduction hispanique aux éditions Paginas qui remportera un vif succès en Espagne et en Amérique du Sud. Il tourne dans des dizaines de films publicitaires et il loue également ses services pour des films industriels et des génériques télévisés. En véritable homme de communication, il crée en février 1991, avec Kathleen Schultz sa propre société d'événement 'No Limits' et développe ainsi différentes stratégies de communication pour différentes sociétés. En 1994, il devient homme de télévision à la RTBF en présentant son talk-show quotidien 'Carlos et les autres', suivi en 1995 de 'La Bande à Carlos', pour enfin accéder de1996 à 2002 au prime-time avec l'émission de variété 'Pour la Gloire'. La fibre du comédien vibrant en lui, il fait deux saisons au Rideau de Bruxelles dans 'Fantômas' mis en scène par Bernard Decoster. Il est aussi coach d'acteurs pour différents films et différentes pièces de théâtre (notamment avec Philippe Volter pour le film 'Abracadra', avec Jean-Claude Adelin pour la pièce de Tennessee Williams 'La Ménagerie de Verre', etc.). Et il enregistre plusieurs Cd's pour enfants (Il était une fois Blanche Neige, Chair de Poule, etc.). Aujourd'hui Carlos Vaquera, qui se définit lui-même comme un chercheur d'émotions, veut partager sa passion de l'illusion avec un public plus large, c'est la raison pour laquelle il crée son premier one-man-show 'Démons et Merveilles'.
Ni pardon, ni talion : la question de l'impunité dans les crimes contre l'humanité
Une analyse critique de la justice en matière de crime contre l'humanité. Selon l'auteur, à la fois nécessaires et insuffisantes, les institutions judiciaires ne peuvent être que le point de départ d'une lutte plus vaste contre la barbarie universelle, fondée sur un consensus sur le droit de l'être humain, une éducation…
Textes de Georges Sion , Françoise Mallet-Joris , Pierre Falize, Lucienne Desnoues et Carlo Bronne À propos du livre (Texte de l'Introduction) Il était normal que l'Académie veuille…
Le mouvement romantique en Belgique (1815-1850). II Vers un romantisme national
À propos du livre Nonum prematur in annum L'exigeant précepte d'Horace a trouvé, cette fois, sa rigueur dépassée, puisque c'est de 1948 qu'est daté le premier tome du présent ouvrage. Bien malgré nous, il est vrai : des occupations professorales absorbantes, la maladie ensuite, puis de cruelles épreuves familiales ont, trop longtemps sans doute, retardé la rédaction, la mise au point et l'achèvement de ce tome II et dernier. On s'en excuse. Après un tel délai, peut-être n'est-il pas inutile de rappeler à cette place le dessein qui n'a pas cessé d'être le nôtre. C'est de poursuivre, dans le milieu belge, entre 1815 et 1850, une enquête attentive sur l'évolution des idées, des tendances et des réputations littéraires. La suivant à la trace, nous avons cherché à en préciser la marche dans les esprits et dans les écrits de ce temps. Revues et journaux, préfaces et critiques nous ont fourni l'essentiel de notre documentation. Nous avons tenu le plus grand compte des influences étrangères, et singulièrement de celle du romantisme français, dont la contrefaçon multiplie alors les oeuvres parmi nous. Et nous n'avons pas négligé de mesurer, quand il y avait lieu, les répercussions des événements politiques ou sociaux sur le devenir, en nos provinces, de la «chose littéraire». Notre propos a donc été, dans l'essentiel, l'étude d'un mouvement d'idées. On aurait tort de chercher ici un relevé complet des auteurs belges de l'époque romantique et un catalogue de leurs ouvrages. Nous avons, pour notre modeste part, essayé de tracer un tableau abrégé de cette époque de notre passé littéraire dans quelques chapitres de la grande Histoire illustrée des lettres françaises de Belgique, dont nous avons naguère dirigé la publication avec notre savant confrère et collègue, M. Joseph Hanse. On nous permettra d'y renvoyer. Ici, la production nationale nous intéresse avant tout dans la mesure où elle rend témoignage de la marche des idées littéraires ou en illustre le cheminement. Volontairement réduites au minimum, nos indications bibliographiques sont, strictement, celles des textes qui ont fourni nos citations ou autorisé nos conclusions. En d'autres termes, notre dessein a été ici, avant tout d'apporter une contribution valable à l'histoire des idées, er souhaitant qu'elle puisse servir à illustrer un jour ce que notre regretté maître Fernand Baldensperger appelait «une sorte de philosophie de la vie et du mouvement en littérature». Nous ne nous flattons pas d'y avoir réussi. Du moins espérons nous qu'on pourra trouver aux pages du présent tome, comme à celles du précédent, des citations nouvelles ou peu connue: et des témoignages inédits,…