Parodie des évangiles. Un psychodrame dans un asile.
« La fête s’est emparée d’un asile, où le directeur et un psychiatre se laissent insidieusement manipuler par Méphisto. Satan revêt la robe du Christ, et tout bascule, certitudes et points de repère. Qui possède qui dans ce jeu de miroir où se contemplent l’Ange et la Bête ?
La « Passion » du diable nous invite dans une danse carnavalesque qui emprunte à Bosch et Ensor leurs couleurs et leur impertinence. Une interrogation audacieuse en forme de comédie sur le mal et les Evangiles. »
Auteur de La passion du diable
Notes prises d'une lucarne suivi de Petit théâtre aux chandelles
Préface de Robert Frickx À propos du livre Les Notes prises d'une lucarne sont le produit d'un exercice quotidien qu'Hellens s'est imposé durant l'année 1917. On retrouve, dans ces textes en prose, d'une admirable sobriété, le reflet de la mutation que, sous l'influence de la lumière du Midi et des peintres qu'il fréquente alors (Matisse, Archipenko, Modigliani, André Lhote), l'art du poète subit après 1915. Quant au Petit théâtre aux chandelles , composé vers la même époque, il dénote un art très sûr de la scène, qui se concrétise notamment dans un mélange subtil d'érotisme, de légèreté et de cruauté. Mariant le badinage au cynisme, le théâtre d'Hellens fait penser tantôt à Marivaux, tantôt à Musset, mais il s'écarte de ce modèles dans certaines pièces qui, tel Massacrons les innocents, annonce l'univers baroque de…