La part des anges


RÉSUMÉ

« Le hameau de la Cense, c’est un désert d’ardoise, d’épitaphes et de petits verres pris à l’ombre des rideaux jaunis. Sauf qu’en ce matin de Saint-Nicolas, la Louise charogne s’est écrasée au beau milieu du tas de fumier, raide morte, à la grande joie de Jules son voisin de toujours. Du coup, tout le voisinage se met à jaser, l’air d’en savoir très long sur cette mort pas très naturelle. Et quand la petite Pompon débarque, une fille moderne sous tous rapports, la machine s’emballe. Il y…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Alain Bertrand
Auteur de La part des anges
Biographie provinciale Alain Bertrand est né à Gand comme Pierre Louys et vit à Bastogne comme personne. En attendant l’éternité (ou le néant), il enseigne des idées non reçues à des jeunes gens charmants et naïfs. La mixité étant rare dans l’enseignement technique, il use son temps à écrire des essais, des romans et des récits où l’exigence du style fait bon ménage avec la tendresse et l’impertinence. Il aime Frédéric Chopin, Rik Wouters, Alexandre Vialatte ; rêve d’amitié, de rires et de tranquillité ; pratique l’Ardenne sous toutes les coutures, par les chemins creux et les bistrots servant l’Orval tempéré. Alain Bertrand a d’abord exercé son esprit critique sur l’œuvre de Simenon, consacrant à cet auteur articles et ouvrages divers. Son éducation intellectuelle se poursuivit sous la houlette amicale de Gaston Compère et de Jean-Claude Pirotte, stylistes hors pair. Mais c’est Adamek qui lui rendit la confiance de s’aventurer en littérature au gré de récits et de chroniques. "Lazare ou la lumière du jour" souligne le besoin de naître au langage et à l’élémentaire poétique. "La Lumière des polders", sous couvert de géographie sentimentale, met en scène une série de rencontres déterminantes pour une vie d’homme. "En Province" évoque l’Ardenne, terroir de ses ancêtres et plaine de jeu de son enfance, sans concession aux clichés et au régionalisme du passé. Pleines de drôlerie caustique et de joie de vivre, ces pages portées au théâtre répondent au vœu de Jules Renard : « Un livre moderne sur la campagne ». Cet humour mâtiné de mélancolie se retrouve dans les romans d’Alain Bertrand. De lui, on dira que c’est un écrivain ancré dans une certaine Belgique qui se retourne sur ses stéréotypes pour mieux s’en moquer. Ainsi, "Le Bar des hirondelles" raconte la fuite de l’oncle Arsène, féru de cyclisme et d’amours tendres, en compagnie de Mandragore, magicien de son état et ami pour toujours. "Monsieur Blanche" narre la quête amoureuse d’un enfant privé de prénom et coincé par une mère abusive qui collectionne les boîtes à l’effigie des rois de Belgique. Ce roman aussi est bercé par une douce rêverie et par une haute poésie à mi-chemin entre Amélie Poulain et Marc Chagall. Pour l’heure, Alain Bertrand se consacre à la chronique, son genre de prédilection. Il contribue à animer l’association « Les amis de l’Ardenne », notamment avec Franz Bartelt. Ecrire lui sert à explorer notre humanité et à consacrer la lumière et le style - la lumière du style, seule en mesure, selon lui, de faire naître à la relation. 2 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Georges Haldas, Boulevard des philosophes Etty Hillesum, Une vie bouleversée

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