« Ma mère m’a mis au monde sous deux conditions : apprendre à lire avant l’école maternelle, et écrire un livre qui serait publié. Elle m’a dédié son plus beau sourire :
— Tu seras édité avant tes vingt ans, comme Françoise Sagan. Ton premier roman connaîtra le succès, ne discute pas, c’est non négociable !
Pour commencer, j’ai appris à marcher, car à quatre pattes c’était impossible de tenir un stylo. Il fallait procéder par étapes. Mes premiers dessins d’enfant ont pris la forme de lettres. J’ai commencé par le M de maman, maison et mamma, car j’avais reçu une grand-mère italienne à la naissance, qui m’avait foutu les chocottes avec son chignon à la Rio de Janeiro. Le E a suivi, pour étudier l’alphabet et pour écrire, et enfin pour et quand est-ce qu’on mange, car maman oubliait les repas lorsqu’elle noircissait ses cahiers d’interminables lignes. »
Ce roman est la chronique d’un apprentissage d’écriture. La mère de Manuel avait décidé que son fils deviendrait écrivain. Dès lors, avait-il le choix ? Tâche écrasante qui a terrassé l’enfant. Suzy Silkin lui brandissait un avenir littéraire, une vraie mère de Romain Gary. Pour que son fils réussisse, elle était capable de tout. Et « tout » chez cette femme hors norme, repoussait les limites.
Auteur de La lumière de la pluie sur son visage
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