Auteur de La légende de
Né le 20 juin 1958 à Bruxelles
Communication graphique, Académie royale des Beaux-Arts, Bruxelles La Cambre, Bruxelles
Surtout pas de thème, encore moins de techniques et strictement aucune méthode de travail. Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles – Aide à la création, 2007 Lauréat du Grand Prix Triennal de Littérature de Jeunesse de la Fédéraion Wallonie-Bruxelles, 2012Auteur de La légende de
L'élève Ducobu (Tome 22) : Système D
Les élèves se préparent à affronter les instituteurs au cours d'un match de football.…
Quatrième de couverture Nella n’a plus le choix. Le vent glacé a dévalé depuis la montagne pour lui souffler la nouvelle : Nonna va mourir. L’adolescente veut revoir sa grand-mère avant qu’il ne soit trop tard. Elle va retrouver les lieux sauvages de sa petite enfance et les traditions des montagnards. Mais si Nella a oublié pourquoi elle a un jour quitté la montagne, celle-ci ne tardera pas à lui rappeler ce qui s’est passé.Un jour, Nella est traversée d’un sentiment impérieux : Nonna va bientôt s’éteindre, ses pulsations cardiaques s’affaiblissent, ses respirations sont comptées. Faisant fi des obligations scolaires et de l’autorisation parentale, elle décide alors de se rendre sur la Montagne. Cet endroit où elle a passé une partie de son enfance avant d’être emmenée dans la Vallée ; ce lieu ardu et mystérieux que sa grand-mère, elle, n’a jamais quitté. Le chemin est malaisé, d’autant que le froid et les flocons s’abattent sur l’adolescente, le paysage… et certaines pages de l’album (dans un incroyable rendu graphique !). Nella se réfugie, le temps d’une halte sèche, à l’intérieur de la chapelle du village. Dans une pénombre chargée de prières, de statues, d’incantations, de bougies et de totems, elle aperçoit, accroché à un mur, un ex-voto intriguant l’œil : « Nella Salvat Torrent ». Étrange… L’adolescente poursuit sa route à travers une nuit violette, ses foulées rythmées par une comptine sibylline qui commence ainsi : « Une main, deux bottes / trois fourches, quatre pattes / cinq noix dans une poche / coule, coule torrent de roche… » Rompue, elle parvient enfin dans la demeure de l’aïeule… Trop tard ?« Pleure, Moineau, pleure / Pleure puis. Tu iras au torrent / Au torrent ? / Tu es sa petite. Tu vas devoir faire ça pour elle » Quelle est donc la mission dont est chargée Nella ? Et, surtout, quel est le lien puissant qui la ramène sans cesse aux flots impétueux du cours d’eau ? Par le truchement de montagnards (un pêcheur de truites aux jambes d’échassier, le terrible guérisseur chamanique Barbagallo, le chasseur Celestino à la fourrure odorante et d’autres encore), puissantes incarnations des traditions ancrées et du passé vibrant, elle va remonter peu à peu le courant des souvenirs et se rapprocher de la source oubliée…L’univers graphique de Sarah Masson et Michel Squarci impose le respect par une composition très dense et travaillée, ne s’offrant pas de prime abord. Dès lors, une simple lecture se transforme en une expérience délicieusement exigeante, immensément gratifiante. Les yeux se plissent pour percevoir les infinies subtilités illustrées et les caractères blancs du texte. Ils fouillent et détaillent les planches, trouvaille colorée par trouvaille collée. Ils se perdent, se posent, s’écartent, se fixent ; cherchent le fil délicat tissant des images de toute beauté. C’est un voyage initiatique, troublant et nécessaire, tant pour Nella que pour le lecteur qui lui emboîte le pas avec une curiosité déterminée, au cœur de la montagne. Samia Hammami Nella n’a plus le choix. Le vent glacé a dévalé depuis la montagne pour lui souffler la nouvelle : Nonna va mourir. L’adolescente veut revoir sa grand-mère avant qu’il ne soit trop tard. Elle va retrouver les lieux sauvages de sa petite enfance et les traditions des montagnards. Mais si Nella a oublié pourquoi elle a un jour quitté la montagne, celle-ci ne tardera pas à lui…
Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche... Je ne sais quoi d’heureux / Catherine Zambon (France) Lansman Éditeur, coll. Lansman Poche 96 p. 2023 . – 12€ ISBN 978-2-8071-0370-2 Émile Lansman étant connu comme « éditeur de théâtre », il est normal que tous les titres proposés par la Maison qui porte son nom soient classés automatiquement dans ce genre éditorial. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de la collection Lansman Poche, l’hésitation est souvent de mise : ces livres sont-ils vraiment des textes de théâtre ? Ne seraient-ils pas plutôt des récits, des contes, voire de courts romans ? C’est encore le cas ici pour les trois textes courts constituant le dixième opus de Lansman Poche. Trois nouvelles centrées sur les relations entre les humains et les animaux, préoccupation oh combien contemporaine ! Bien entendu elles peuvent être portées à la scène et se prêtent à une lecture à voix haute. Mais, écrits à la première personne, ces textes ont été conçus – mis en livre comme dit la 4è de couverture – pour accrocher des lecteurs et des lectrices. Chacune de ces nouvelles, prend son départ sur un mode sombre et désenchanté. La première imagine un futur pas très éloigné où tous les animaux auraient disparu. « La seule chose que j’aurais envie d’entendre, c’est le chant d’un oiseau. Mais il n’y en n’a plus » regrette la narratrice. La deuxième donne la parole à un homme meurtri et désabusé qui, brusquement, se prend d’intérêt pour un lézard qui s’est introduit dans la réserve à provisions de la cabane où il s’est réfugié. Enfin, dans la troisième nouvelle, une jeune femme découvre, non loin du mobil home que lui a légué sa mère, une chèvre et un chameau, derniers pensionnaires d’un cirque à la dérive. Mais, surprise, chacune de ces histoires se termine par un je ne…