Une femme est assise devant un mur blanc. Elle se tait, elle attend. Que le temps passe, que la mort vienne, que le froid s’installe. En elle pourtant grouillent des choses du passé, vivantes, tièdes, terribles parfois. C’est la vie, cette vie dont elle ne veut plus et qu’elle a voulu fuir une fois pour toutes.
Mais où cela se passe-t-il ? Quel est donc cet univers où rien ne bouge sinon le souvenir, quelquefois, et le rêve ? Que fait-elle là, cette femme sans nom, devant le rectangle gris d’une fenêtre vide ?
Dehors, pourtant, il y a le soleil, le vent léger, et les cris des enfants.
Il suffirait peut-être d’ouvrir la fenêtre…
Publié pour la première fois en 1994, ce deuxième roman de l’auteur a obtenu le Prix littéraire du Parlement de la Communauté française de Belgique (Fédération Wallonie-Bruxelles). Il était introuvable suite à la disparition de ses deux premiers éditeurs.
Auteur de La fenêtre