Karoo - 4 - mars 2018 - Karoo, le mensuel #4

Sommaire

  • Livres
    C’est du belge: Lumière dans les ténèbres, intrigues au goût d’Histoire
    Julie Derycke
    Rencontre: Dans le macrocosme avec Christine Guinard
    Thibault Scohier
    Traverses : Arthur Rambo, frérot !
    Elias Preszow
    Réédition : Fausse route, Pierre Mérindol?
    Thomas Vignau
  • Cinéma
    Coup de projo: Le cinéma Nova
    Collectif Karoo
    Dans les salles: Razzia, une invitation au voyage
    Krisztina Kovacs
    Série: Manhunt: Unabomber, les limites de la série politique
    Thibault Scohier
  • Scène
    Danse: I-clit, subvertir pour questionner
    Lisa Cogniaux
    Expérience: By Heart de Tiago Rodrigues, la sincérité du magicien
    Les Ç
    Sur les planches: Jackie is the old black réjouissant
    Carole Rémus
    Sur les planches: Bug, la créativité au service de l’atmosphère
    Sophie Decaestecker
  • Musique
    Expérience: Musique hydromantique
    Elise Dutrieux
    Intemporel: Stupeflip, éloge de la menuiserie
    Thierry Defize
    Concert: Fever Ray, Pushing boundaries, Être bien ou mal luné
    Julie Derycke
    Classique: Aljosa Jurinic, un jeu unique et sensible
    Valentine Cordier
  • Art & Ko
    Expo: Melancholia, figure de spleen
    Thibault Scohier
    Expo: Robert Adams, parkings et peupliers
    Nathalie Malisse
    Dossier: Vous avez dit « dystopie »?
    Galerie : Personnalités digitalisées, dystopie radiophonique

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CHAMPS DE BATAILLE

Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…