Être là, avèc, recueil de poèmes en picard avec une traduction française et des illustrations de Roger Dudant, publié par MicRomania, 2014.
Une poésie très simple, parlant de choses simples, avec des mots simples.
Mais cette simplicité n’est que de surface : les mots, si on cherche à les pénétrer, sont gonflés de sève, et leur mise en perspective ne cesse de créer entre eux des relations nouvelles, d’amour ou de lutte.
Chacun de ces mots, chacune de ces sonorités sont emplis à ras-bord d’un vacarme de vie que seul le silence permet de pénétrer.
D’où, p.7, le dialogue « à mots muets » entre l’homme et le peuplier :
Sés mins à plat d’sus l’ culée/i-écange sés mots moyôs/avè ceûs du poupier
Jusqu’à ce que vienne, p.8, la présentation du titre :
ète là/èd’lê, avèc.
Une présence au monde à nulle autre pareille. Il ne s’agit pas ici, comme chez les romantiques, de projeter ses sentiments dans la nature, d’en attendre une réponse,…
Préface de Paul Delsemme Portrait par Jean Mogin et Lucienne Desnoues À propos du livre C'est…
Le dernier recueil du poète hennuyer Philippe Leuckx paraît chez Dancot-Pinchart, une nouvelle enseigne,…
Aspects inconnus et méconnus de la contrefaçon en Belgique
À propos du livre La contrefaçon belge des livres à l'époque romantique est quasiment inconnue. Née au lendemain de la séparation de la Belgique d'avec la France et de son rattachement à la Hollande, poursuivie après l'indépendance belge conquise à la suite de la révolution de 1830, cette industrie colossale, parfaitement licite en raison des législations nationales et internationales d'alors, eut à son actif, sans que leurs auteurs ou leurs ayants droit pussent s'y opposer, la reproduction, la traduction, l'adaptation des ouvrages étrangers, principalement français, qu'ils fussent littéraires, religieux, scientifiques, artistiques, politiques, historiques, militaires, musicaux, ou qu'ils traitassent de cuisine, de jeux de société, de typographie, d'archéologie, etc. Ce sont toutes les facettes de la «contrefaçon» belge que recense ce livre, divisé en une introduction, vingt chapitres abondamment illustrés de catalogues et de textes publicitaires d'époque, et trois annexes. Compte tenu de l'importance capitale du sujet, cet ouvrage interpellera tant le monde de la librairie que celui des bibliophiles, des bibliographes, des philologues, des économistes, des juristes, des scientifiques, des sociologues, des chercheurs, enfin : de tous ceux qui, de près ou de loin, érudits ou néophytes, s'intéressent au romantisme et à la Belgique de 1814 à 1855, lorsque ses éditions, souvent très soignées et vendues à des prix défiant toute concurrence, étaient répandues dans le monde entier et y propageaient les langues étrangères, au premier rang desquelles figure le français. L'auteur étudie depuis 1973 cet inépuisable et passionnant sujet, auquel il a déjà consacré dans le Bulletin de l'Académie royale de langue et de littérature françaises trois études. Son livre, le premier à traiter de façon globale de la contrefaçon belge, est la somme de ces années…