Je voyais l'aurore... : Récit de la captivité (1944-1945)


RÉSUMÉ

Le récit de la captivité de Marie-Thérèse Dewé, évoquant les destins tragiques de sa sœur, Marie-Madeleine, et de Berthe Morimont-Lambrecht, est un récit à la fois singulier et pluriel.

Singulier, parce qu’il nous permet tout d’abord d’entrevoir et de ressentir ce que fut l’expérience unique et personnelle d’une Liégeoise de 36 ans, une femme avec ses expériences, son héritage familial, sa personnalité, ses croyances, prise dans un contexte historique et socio-politique unique.

Pluriel, car il évoque avec force l’implication des femmes dans la Résistance en Belgique, et la répression dont elles firent l’objet. Ce témoignage permet donc également de construire une mémoire non plus sélective, mais bien collective, représentative de notre société, dans toute sa diversité.

La grande Histoire se raconte donc aussi au féminin, d’individu à individu, d’être sensible à être sensible, avec ses reconstructions et ses non-dits, ses sujets tabous et ses retenues.



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Le Carnet et les Instants

À l’occasion d’un voyage mémoriel au camp de Ravensbrück, organisé par l’asbl Les Territoires de la Mémoire, Madeleine Dewé et André Lebrun ont transcrit et mis en forme les propos enregistrés par leur tante Marie-Thérèse Dewé, résistante, déportée politique qui longtemps après la Libération (au début des années 1980), livra le témoignage d’un groupe de femmes résistantes et de leur déportation en Pologne, en Allemagne et en Autriche. Marie-Thérèse Dewé témoigne pour celles qui ne sont jamais revenues, celles que la mort nazie a fauchées, sa sœur Marie-Madeleine, Berthe Morimont. Récit capital du rôle encore trop sous-estimé des femmes dans la Résistance en Belgique, transmission d’une mémoire des actions (renseignement, sabotage)…


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