Elles sont de toutes jeunes femmes qui tâtonnent pour construire leur féminité, ou bien d’autres femmes qui ne veulent pas oublier avoir eu vingt ans. Elles vivent sur une planète fragile. Elles ne doivent pas oublier de respirer. Elles cherchent à mettre des mots sur l’odeur des fleuves. Elles sont d’une beauté à faire peur. Au matin des biches s’approchent de leurs fenêtres. Leurs jardins tombent en poussière. L’hiver n’existe plus. Autrefois, elles n’avaient pas peur d’être vivantes.
Autrice de Je m’appelle Australie
La nouvelle est décidément un genre littéraire qui se prête particulièrement à l’inventaire…