Quel livre emporterez-vous cet été en vacances ?
Le livre de Steven Laureys, Un si brillant cerveau. Steven Laureys est neurologue et chercheur au CHU de Liège. Ses travaux autour du cerveau et des altérations de la conscience sont passionnants.
Quel livre emporterez-vous cet été en vacances ?
Le livre de Steven Laureys, Un si brillant cerveau. Steven Laureys est neurologue et chercheur au CHU de Liège. Ses travaux autour du cerveau et des altérations de la conscience sont passionnants.
J'emporterai également l'anthologie de poésie de trente auteurs francophones et néerlandophones Belgium Bordelio, le Sommeil de Grâce de François Emmanuel avec qui je vais collaborer lors de la prochaine mise en scène de son texte les Consolantes. Et mes éternels livres de chevet de chaque été : Écrire de Duras, En vie de Savitzkaya, Mon histoire vraie de Lynch, Autoportrait de l'auteur en coureur de fond de Haruki Murakami…
Quelle serait la destination idéale pour vos vacances ?
Nous revenons d'une tournée au Japon avec la compagnie de théâtre Point zéro et son spectacle l'École des Ventriloques d'Alejandro Jodorowsky. Ce pays m'intrigue et me séduit profondément. J'y retournerais plus que volontiers, que ce soit pour y découvrir des paysages naturels ou pour marcher, presque seule Européenne, dans les rues de Tokyo.
Quelle serait votre activité estivale préférée ?
Nager, nager, nager dans une mer jusqu'à l'ivresse. Savoir que quelqu'un m'attend sur le rivage.
Quelle activité culturelle (films, pièces, livres) retenez-vous de la saison qui vient de s'écouler ?
Ooooooooooooouh, tant de choses !!! J'ai adoré le film Mommy de Xavier Dolan. Le jeu d'acteur y est puissant et remarquablement construit. Au Théâtre National et au Festival d'Avignon, j'ai beaucoup aimé le spectacle Solitaritate de la metteuse-en-scène roumaine Gianina Carbunariu, elle y livre une cartographie sans dentelle de la classe moyenne citadine roumaine. Pfffffffff, et puis encore et toujours le Japoooooon : dans une forêt sous le mont Fuji de nuit, j'ai écouté des acteurs japonais jouant les Aveugles de Maeterlinck... Les sonorités de la langue japonaise charriant une écriture belge sous les bruissements des grands arbres, dont quelques châtaigniers en fleurs exhalant leurs particuliers parfums de sécrétions masculines (oui, de sperme, quoi)... Quota de sensations.
Quels sont vos projets pour la rentrée ?
Des spectacles en tournée avec la Compagnie Point zéro, une Sieste des autrices au Festival Voix de femmes, l'écriture avec Thomas Depryck d'un rallye sonore pour La Semaine du son, un séjour en Macédoine pour la parution de mon roman Marilyn désossée... L'écriture de mon troisième roman.
Lamartine critique de Chateaubriand dans le Cours familier de littérature
À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique tiennent avec raison que La Légende d'Ulenspiegel en est le livre fondateur. Toute fondée qu'elle soit, cette assertion a tardé à prendre forte d'évidence. Lorsque Charles De Coster fait paraître sont livre, en 1867, seuls quelques lecteurs perspicaces y prêtent attention sans parvenir à lui assurer une quelconque reconnaissance. Et c'est aussi pauvre qu'inconnu que l'écrivain meurt en 1879. Il est vrai que «La Jeune Belgique», quinze ans plus tard, reconnaît son rôle, mais le statut de son livre n'en est en rien changé : il a peu de lecteurs, il n'est pas pris au sérieux. Tel n'est pas le cas du jeune Joseph Hanse dont l'Académie royale de langue et de littérature françaises s'empresse, dès 1928, de publier la thèse de doctorat consacrée à Charles De Coster et dont Raymond Trousson écrit aujourd'hui dans sa préface : «Ce coup d'essai était un coup de maître. Soixante-deux ans après sa publication, ce livre demeure fondamental, indispensable à quiconque entreprend d'aborder l'uvre magistrale qu'il mettait en pleine lumière.» Devenu introuvable, enfin réédité aujourd'hui, le Charles De Coster de Joseph Hanse, qui a ouvert la voie à toutes les études ultérieures et internationales sur le sujet, fera figure, pour beaucoup, d'une découverte et d'une…