Premier livre d’une vocation qui s’affirme ; plaidoyer, essai, récit d’expériences, un combat de cœur et de raison.
Amoureux du patrimoine, jeune étudiant en architecture, Virgil Declercq nous emmène dans une épopée humaniste qui traverse la Belgique, passe par la France, l’Espagne, l’Ukraine… Il s’investit dans une démarche associative pour la préservation d’une architecture durable, où les batailles perdues révèlent une époque soumise aux diktats de la table rase ; où les victoires, aussi rares soient-elles, nous permettent de croire en l’intelligence humaine.
Virgil DECLERCQ, Héritage, Bozon2x, 2025, 226 p., 21 €, ISBN : 978-2-931067-27-7Livre de combats, de cœur, irrigué par l’amour du patrimoine architectural, la qualité de vie des citoyens, Héritage se présente comme un manifeste marqué par l’urgence face à la débâcle urbanistique, environnementale qui ravage nos lieux de vie. Fondateur de l’association Communauté Historia qui défend les édifices en péril, les joyaux menacés de démolition, Virgil Declercq nous délivre un essai qu’on aimerait distribuer aux politiques, aux gestionnaires de l’urbanisme, aux promoteurs immobiliers, aux fonctionnaires européens afin de les dessiller.Les dessiller relevant de l’impossible, il reste aux citoyens…
Lamartine critique de Chateaubriand dans le Cours familier de littérature
À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique tiennent avec raison que La Légende d'Ulenspiegel en est le livre fondateur. Toute fondée qu'elle soit, cette assertion a tardé à prendre forte d'évidence. Lorsque Charles De Coster fait paraître sont livre, en 1867, seuls quelques lecteurs perspicaces y prêtent attention sans parvenir à lui assurer une quelconque reconnaissance. Et c'est aussi pauvre qu'inconnu que l'écrivain meurt en 1879. Il est vrai que «La Jeune Belgique», quinze ans plus tard, reconnaît son rôle, mais le statut de son livre n'en est en rien changé : il a peu de lecteurs, il n'est pas pris au sérieux. Tel n'est pas le cas du jeune Joseph Hanse dont l'Académie royale de langue et de littérature françaises s'empresse, dès 1928, de publier la thèse de doctorat consacrée à Charles De Coster et dont Raymond Trousson écrit aujourd'hui dans sa préface : «Ce coup d'essai était un coup de maître. Soixante-deux ans après sa publication, ce livre demeure fondamental, indispensable à quiconque entreprend d'aborder l'uvre magistrale qu'il mettait en pleine lumière.» Devenu introuvable, enfin réédité aujourd'hui, le Charles De Coster de Joseph Hanse, qui a ouvert la voie à toutes les études ultérieures et internationales sur le sujet, fera figure, pour beaucoup, d'une découverte et d'une…