Après avoir renoncé à la maternité, Gisèle fuit son Nord natal et se retrouve à Plougasnou, un village breton aussi étroit que rassurant. Elle y coule des jours simples et prévisibles : une trentaine bien acceptée, un corps ni beau ni laid, un boulot de factrice sans secousses aux côtés d’un homme lisse et parfaitement rasé.
Mais son licenciement soudain est un électrochoc, et le vide qui envahit son quotidien lui révèle les fragments de son passé. Est enfin venu le temps de ranimer son existence et ses désirs.
De l’autre côté du bourg, un homme dialogue avec le répondeur d’une mystérieuse Clotilde. Il espère encore le retour de l’amour de sa vie, parti cinq ans plus tôt, sans l’ombre d’une explication.
Dans ce roman rythmé par les marées bretonnes et les histoires de village, l’enfance se dessine sur le sable, l’espoir s’accroche au rivage, seuls l’amour et le temps ne peuvent pas s’amarrer.
Gisèle, trente ans, est factrice dans un village breton, Plougasnou. Plutôt solitaire, elle vit avec Bidule, son chat, et Boris, un homme totalement lisse et prévisible. Les habitants l’apprécient et se sont habitués à cette jeune femme, peu causante, mais à l’écoute. Gisèle commence toujours sa tournée chez Odette qui tient une crêperie et attend de pied ferme les cartes postales de sa fille partie faire le tour du monde avec son copain. Odette dont elle connait toute la vie ou presque, et qui petit à petit prend une place importante dans la sienne. Elle passe aussi tous les jours prendre un thé chez son amie Clémentine qui travaille dans le café du village.Tout bascule dans la vie de Gisèle la veille de Noël, période qu’elle déteste par-dessus…