George Orwell ou l’horreur de la politique



À PROPOS DE L'AUTEUR
Simon Leys
Auteur de George Orwell ou l’horreur de la politique
Si "Protée et autres essais" est un des titres de Simon Leys, c’est l’ensemble de son œuvre littéraire et de sa démarche intellectuelle qui pourrait être placé sous le signe du polymorphisme. A 20 ans, étudiant en droit et en histoire, Pierre Ryckmans voyage en Chine, et c’est l’éblouissement. Il étudie alors le chinois et les beaux-arts, consacre une thèse de doctorat à la peinture chinoise, avant de publier diverses études et monographies. Il fait son entrée dans le domaine littéraire par la traduction d’auteurs chinois. Le grand public le découvre en 1971 comme essayiste politique, sous le nom de Simon Leys, par la polémique qui naît à l’occasion de la publication de "Les habits neufs du président Mao : chronique de la Révolution culturelle". S’appuyant sur sa connaissance de la langue et sur ses relations dans le milieu culturel chinois, S. Leys montre – à l’encontre d’une bonne part de l’intelligentsia européenne – que ladite Révolution culturelle n’avait rien de bien culturel et représentait en fait une lutte pour le contrôle du pouvoir par Mao. Honni et vilipendé, Simon Leys verra cependant 20 ans plus tard ses adversaires reconnaître le bien-fondé de ses analyses. Paraît ensuite une série d’essais sur la notion de pouvoir en politique et sur la culture chinoise. En 1986, c’est un roman, "La Mort de Napoléon" ; l’Empereur ne serait pas mort à Sainte-Hélène, mais serait revenu en France où il finit sa vie comme commerçant. Subtilité de la construction, finesse de la langue, art de la formule, justesse de la réflexion font que ce livre a été unanimement apprécié. Leys est également critique littéraire. "L’ange et le cachalot" et "Protée" ont montré la pertinence de ses analyses. Fasciné par la mer, il traduit en français un des ouvrages fondateurs de la littérature maritime moderne (R. H. Dana, "Deux années sur le gaillard d’avant") ; il compose également une importante anthologie "La mer dans la littérature française". "Les naufragés du Batavia" conjoint ses centres d’intérêt : à partir d’un fait historique, le naufrage d’un navire hollandais en 1629 et la folie qui s’est emparée d’un des naufragés instaurant un régime de terreur aux survivants et les massacrant systématiquement, l’auteur réfléchit sur les mécanismes d’instauration du despotisme. Enfin, bon dessinateur, Simon Leys s’est fait illustrateur d’un livre pour enfants écrit par sa fille. Prix quinquennal de littérature 2005 Pseudonyme de Pierre Ryckmans DES ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Mike Dash, L’archipel des hérétiques Joseph Conrad, ses romans maritimes Cervantès, Don Quichotte

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