La lune, ce soir-là, accepte de prendre sous sa protection tous les oiseaux pleurant le désastre qui s’annonce et dont eux seuls ont la lumineuse prémonition.
Les oiseaux perdus dans les vents contraires et d’une violence inattendue refusent le repos aussi bien dans les bras géants des arbres des forêts que dans les bras menus des jeunes taillis. Ils ont peur. Ils fuient.
Et l’intelligence déserte le cœur des hommes. Leur âme se décompose dans leur corps guerrier.
Jean Marc Turine nous plonge dans la sauvagerie de la Premère Guerre mondiale. Georges Parment, médecin de campagne, se trouve entraîné à exercer sur le front. Il y deviendra Foudrol, cet homme qui, ayant choisi « la part d’ombre » de son art, donne la mort lorsque l’espoir n’est plus ; et qui, par là, devient fou. Abandonnant femme et enfants, il se lance dans une errance qui devient au fil du récit une véritable quête intérieure, loin de toute convention ou idée reçue. Une folie que l’on qualifierait volontiers de lucide face aux errements de ses contemporains et à l’absurdité de la guerre.
Un roman à l’écriture vive et nécessaire qui entraîne le lecteur au fond des questions de vie et de mort, de paix et de guerre, et qui le confronte à un personnage attachant, dont la guerre interne trouve une résonance frappante dans notre propre actualité.
Bernard Villers pointe à la fois la structure du roman: il met en avant l’involontaire coïncidence des quatorze chapitres du livre avec les quatorze stations du Christ en croix et la constance du roman par la répétition d’un noir sans fond.
Auteur de Foudrol
Dans ton camp : à défaut d’ailleurs
Les colonies de vacances, c’est un grand moment pour des ados de 16 ans… On peut y rencontrer ses meilleurs amis, comme ses pires ennemis. Pourtant, comme vont le découvrir Sonia, Émilie et Geoffrey, il ne faut pas juger un livre à sa couverture… Sonia, la candide, adore les histoires qui commencent et finissent bien. Son cœur d’or cache peut-être des sentiments plus noirs… Émilie, la tête brulée, préfère l’humour noir et les vilains mots. Ses dehors bravaches cachent cependant un grand sens moral… Geoffrey, le petit pervers, parle peu mais n’en pense pas moins. Il a juste besoin d’un coup de pied au derrière pour révéler ses talents… Dans Ton Camp, écrit par trois amis écrivains, raconte avec une bonne dose d’humour et d’autodérision, à quoi aurait pu ressembler leur rencontre il y a plus de dix ans, sur fond de fantastique et de folie douce. Les colonies de vacances, c’est un grand moment pour des ados de 16 ans… On peut y rencontrer ses meilleurs amis, comme ses pires ennemis. Pourtant, comme vont le découvrir Sonia, Émilie et Geoffrey, il ne faut pas juger un livre à sa couverture… Sonia, la candide, adore les histoires qui commencent et finissent bien. Son cœur d’or cache peut-être des sentiments plus noirs… Émilie, la tête brulée, préfère l’humour noir et les vilains mots. Ses dehors bravaches cachent cependant un grand sens moral… Geoffrey, le petit pervers, parle peu mais n’en pense pas moins. Il a juste besoin d’un coup de pied au derrière pour révéler ses talents… Dans Ton Camp, écrit par trois amis écrivains, raconte avec une bonne dose d’humour et d’autodérision,…
Les enfants sont démoralisés : le monde semble aller si mal, comment faire pour changer…