Reclus dans son appartement où il tente de survivre à la dérive de son existence, Hughes Worm, journaliste autrefois promis à un brillant avenir, sombre dans le désespoir, loin des siens, loin du monde, à l’âge de 44 ans.
D’heure en heure tout au long d’une journée caniculaire, son histoire se dévoile, banale, bancale, l’histoire d’un homme aux prises avec un mal-être contre lequel il a renoncé à se battre. Seule sa mort est en marche.
Feu est un roman obsédant qui fait éclater des vérités crues et cruelles. L’écriture est intense. Chaque phrase parle juste, cogne et fait mal.
Écrit à la deuxième personne du singulier, le « tu » sans cesse renouvelé résonne comme un cri.
On pense à Henri Calet qui écrivait : « Ne me secouez pas, je suis plein de larmes. »
Auteur de Feu
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