Reclus dans son appartement où il tente de survivre à la dérive de son existence, Hughes Worm, journaliste autrefois promis à un brillant avenir, sombre dans le désespoir, loin des siens, loin du monde, à l’âge de 44 ans.
D’heure en heure tout au long d’une journée caniculaire, son histoire se dévoile, banale, bancale, l’histoire d’un homme aux prises avec un mal-être contre lequel il a renoncé à se battre. Seule sa mort est en marche.
Feu est un roman obsédant qui fait éclater des vérités crues et cruelles. L’écriture est intense. Chaque phrase parle juste, cogne et fait mal.
Écrit à la deuxième personne du singulier, le « tu » sans cesse renouvelé résonne comme un cri.
On pense à Henri Calet qui écrivait : « Ne me secouez pas, je suis plein de larmes. »
Auteur de Feu
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…