Et surtout j’étais blonde





À PROPOS DE L'AUTRICE
Corinne Hoex
Autrice de Et surtout j’étais blonde
Il y a d'abord les yeux, ce regard qui peut redevenir celui d'une petite fille. Elle aurait fait des études scientifiques, aurait pris des habitudes de chercheuse, de documentaliste. Aurait appris l'usage des mots, apprivoisé leur manipulation.Le regard, c'est la première arme d'un écrivain, son premier bagage. Les phrases ne viennent qu'ensuite, quand les images sont déjà triées, classées et prêtes à resurgir. Les mots s'assemblent alors, s'ordonnent et recomposent le tableau.Tableau, le terme ne vient pas par hasard. Corinne Hoex est historienne de l'art, elle sait que les images ont des couleurs, des parfums, une trame et bien des choses encore à raconter. Elle sait que les mots peuvent se regrouper pour former une thèse, un roman, un poème; tout dépend d'une précision, d'une évocation, d'un silence qu'elle laisse se glisser.Ensuite se confondent la mémoire d'un regard et la musique d'une phrase, l'une et l'autre ciselées, s'épaulant avec précision. Un travail de patience qui ne garde, à la lecture, aucune trace de ses efforts. Ce qui s'écrit conjugue l'innocence et la durée. Corinne Hoex n'emporte pas le lecteur dans une histoire, elle en fait le complice.Corinne Hoex vit à Bruxelles. Licenciée en Histoire de l'Art et Archéologie, elle a travaillé en tant qu'enseignante, chargée de recherches et documentaliste. Depuis quelques années, elle se consacre à l'écriture de fictions.


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Dans le recueil poétique superbement illustré par Marie Boralevi, Corinne Hoex cisèle en des textes aussi percutants que concis un univers trouble gravitant autour de l’enfance, de la condition féminine. Sous la forme de comptines acérées, elle nous plonge dans la loi de la prédation masculine, dans le ballet de la blondeur enfantine et de son saccage. Les exergues d’Annie Ernaux et de Caroline Lamarche donnent le ton de cette éducation/déséducation sentimentale que l’auteure de Ma robe n’est pas froissée, Le grand menu, Le ravissement des femmes déplie en six scansions allant de l’état de grâce à la mise à mort de la nymphette. L’échiquier de la séduction féminine et de la destruction ne ménage aucune issue : toujours déjà écrite, l’histoire distille…


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