Élisée Reclus : Géopolitique et université nouvelle (L'Article n°39)


RÉSUMÉ

Il en savait bien plus sur la Terre que la vie des abeilles et des fourmis, ses idées étaient encore plus égalitaires qu’Émile Verhaeren. Non, il n’était pas belge. Il n’avait pas de nationalité, c’était un explorateur, un géographe aventurier et un poète. Vous allez le rencontrer dans quelques instants, au cours d’une soirée bien arrosée, grâce au talent de conteur et de chercheur de Marc Meganck.

Vous verrez comment il s’est retrouvé à vivre les dernières années de sa vie en Belgique. Comme tant d’autres après lui, Bruxelles a su conquérir ce touche-à-tout et le grand voyageur a posé définitivement ses valises à Ixelles. La Belgique ne fut pas ingrate envers lui. Il reçut d’un explorateur belge le grand honneur de donner son nom au seul continent qu’il n’avait jamais foulé. Ainsi, le géographe a fini son tour de la Terre.

Et si « l’humanité ne sera plus qu’un même fleuve » et que « nous descendrons ensemble vers la grande mer », il semble qu’au creux de l’Europe, le dernier méandre avant le grand saut dans la réunion universelle, ce soit bel et bien cette petite ville que l’on nomme Bruxelles.


À PROPOS DE L'AUTEUR
Marc Meganck
Auteur de Élisée Reclus : Géopolitique et université nouvelle (L'Article n°39)

Marc Meganck est né à Bruxelles en 1975. Licencié en Histoire et diplômé en Gestion culturelle de l’Université libre de Bruxelles, une rencontre avec l’éditeur Bernard Gilson au cours de ses études réveille en lui son désir d’écriture. C’est ainsi qu’en 2007, il publie son premier roman : Génération Raider chez Bernard Gilson Éditeur. Il collabore égalemet par la suite avec d’autres éditeurs (Aparté, 180° éditions…). Ses thèmes de prédilection sont déjà en place. Les petits riens de cette vie quotidienne qui nous colle à la peau. Les bistrots de quartier, la déambulation urbaine, la musique, l’amour, la mort de l’amour, l’amitié, la référence au père…

Les romans et les nouvelles se suivent : le voyage et les rock-stars décédées à 27 ans (Deux fois par an, 2009), un road movie sur les bords du Saint-Laurent au Québec (Port-au-Persil, 2010), ou encore un recueil de seize nouvelles liées entre-elles à la manière d’un faux roman (Camionnette rouge, 2010). En 2012, dans Les Dessous de la Cambre, il crée le personnage de Van Kroetsch, un chômeur longue durée jouant au détective privé, menant des enquêtes déjantées à Bruxelles et ailleurs. Avec Une Vie belge (2013), il nous offre un autre road-movie inter-générationnel dans lequel il espère trouver – en vain – un sens à ce pays de dimensions réduites dans lequel il vit. En 2014, Van Kroetsch est de retour dans Le Pendu de l’Îlot Sacré, pour une virée surréaliste à la découverte d’un Bruxelles face B.
 


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