Duke (tome 4) : La dernière fois que j'ai prié

RÉSUMÉ

Duke fait tout pour retrouver Clem afin de lui épargner la vengeance du terrible Mullins. Mais comment raisonner son petit frère quand on vient lui annoncer la mort de sa femme ? L’inconstance de Clem entraînera Duke vers de nouveaux dangers, sans même savoir que son amie Peg emprunte elle-même une route plus que périlleuse !

À PROPOS DES AUTEURS
Yves Huppen (Yves H.)

Auteur de Duke (tome 4) : La dernière fois que j'ai prié

Yves H. est tombé dans la marmite de la BD dès sa naissance. C'est en 1966 que son père Hermann (Huppen de son patronyme) aborde une carrière professionnelle et prestigieuse de dessinateur en créant Bernard Prince dans Tintin, sur scénario de Greg. Son fils Yves naît à Bruxelles en 1967 et caressera dès son plus jeune âge le rêve de devenir créateur d'histoires. Influencé par sa passion pour le cinéma d'auteurs modernes (Terry Gilliam, Woody Allen, Kusturica, les frères Cohen et bien d'autres), il s'oriente d'abord dans cette direction, mais constate rapidement que les productions de papier demandent moins d'investissements et de concessions préalables que les réalisations sur pellicule. Avec son père, il publie en 1995 chez Dupuis un premier album (Le secret des hommes-chiens) où il se rode au dessin et à la narration. S'estimant plus narrateur que graphiste, il se tourne ensuite vers le scénario et écrit successivement pour son père Liens de sang (Le Lombard, 2000, une singulière histoire d'atmosphère illustrant les rapports entre un père et son fils), Rodrigo (Glénat 2001, le douzième épisode de la série des Tours de Bois-Maury) et Manhattan Beach 1957 (Le Lombard, 2002, un thriller passéiste particulièrement bien accueilli). Zhong Guo (Aire Libre Dupuis, 2003) évolue vers le thriller futuriste et la politique fiction, un genre qu'il souhaitait aborder depuis longtemps. Modestement, il souhaite se faire connaître sous un pseudonyme qui ne repose pas sur ses origines familiales, sans néanmoins les nier à l'égard des initiés, et le pari est désormais gagné puisque Hermann constate que leurs productions communes se vendent plus que les œuvres publiés sous son simple nom, garantie pourtant de figurer régulièrement parmi les best-sellers à leur sortie. "Il se produit une osmose, reconnaît-il. Yves fait un scénario, moi le dessin. La conjonction des deux donne un produit qui n'est plus tout à fait ce qu'il avait imaginé et mon dessin n'est plus tout à fait le même. J'ai l'impression d'évoluer.".
Hermann

Illustrateur de Duke (tome 4) : La dernière fois que j'ai prié

Hermann Huppen est né le 17 juillet 1938 dans la région des Fagnes (Belgique). Une enfance en guerre, une adolescence marquée par le souci de s’en sortir très vite tout seul et d’apprendre un métier : ébénisterie, architecture, décoration d’intérieur... À 17 ans, il s’envole pour le Canada. Mais le jeune homme, bien qu’ayant suivi des cours de dessin à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Gilles, ne se destine pas encore à la BD. Circonstance étonnante, c’est son mariage, en 1964, qui le rapprochera de sa nouvelle promise de papier : son beau-frère tout neuf, Philippe Vandooren, futur directeur éditorial de Dupuis, dirige alors une revue scoute à laquelle il livrera sa première histoire. Remarqué par Greg, Hermann, puisque tel devient son nom de plume, est engagé au studio du maître qui écrit pour lui, à partir de 1966, la série qui établira d’emblée son talent inconstestable dans la veine réaliste, "Bernard Prince" (Le Lombard). Après un détour par "Jugurtha" (Le Lombard), dont il dessinera les premiers albums, Hermann entreprend une nouvelle série avec Greg, la très western "Comanche" (Le Lombard) dont la publication commence en décembre 1969. Dix ans plus tard, le débutant a acquis toutes les ficelles du métier, et s’est gagné un large et fidèle public : il a toutes les cartes en main pour lancer et réussir sa première série solo, "Jérémiah" (Dupuis), qu’il assume toujours aujourd’hui avec le même succès. Il s’écartera des thèmes post-atomiques pour créer dès 1982 les “Tours de Bois-Maury” (Glénat), une fresque médiévale. Exigeant, curieux, bosseur, Hermann ne s’accorde aucune facilité. Enclin à placer la barre toujours plus haut, il signe en 1991 son premier one-shot, "Missié Vandisandi" (Dupuis), qui sera suivi par le cri de révolte “Sarajevo-Tango” (Dupuis), un album réalisé en couleurs directes dont la teneur historique et sociale lui vaut de recevoir le Prix Oesterheld, du nom du célèbre scénariste argentin tragiquement “disparu” en 1977. Avec “Caatinga” (coll. Signé du Lombard), le crayon d’Hermann se range une nouvelle fois du côté des victimes d’un certain ordre social, celui qui sévissait dans le Nordeste brésilien des années trente. En 2000, il publie avec J. Van Hamme au scénario, "Lune de Guerre" pour la collection Aire Libre de Dupuis. Avec son fils, Yves H. au scénario, il réalise pour la coll. Signé du Lombard une trilogie américaine : en 2000, un polar fantastique "Liens de Sang", en 2002, un superbe roman noir "Manhattan Beach 1957" et en 2005, "The girl from Ipanema". Hermann a reçu de nombreux prix pour couronner son oeuvre et notamment, en 2002, le prix Saint-Michel au premier Comics Festival de Bruxelles et une nomination pour "l'Alph Art du meilleur dessin" pour "Manhattan Beach 1957" au Festival d'Angoulême 2003. En 2016, Hermann a reçu le Grand Prix d'Angoulême récompensant l'ensemble de son œuvre. Texte © Le Lombard

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