Dans un cadre carnavalesque où tout n’est que masques, fables et mensonges, du don Juan mythique, il ne reste plus qu’un bourgeois affublé de tics nerveux, médiocre, blême et gringalet. Déguisé en don Juan, il s’égare un soir dans un lupanar du nom de Babylone. Il s’efforce de se conformer à la légende de son personnage et séduit Olympia, incarnation de la Beauté. Or, il s’avère que la belle Olympia n’est autre qu’une horrible septuagénaire syphilitique qui revêt les traits d’une belle jeune fille pour attirer et tromper les hommes. Ainsi sont assassinés à la fois l’Amour et la Beauté.
Pseudonyme de Adémar Adolphe Louis MAERTENS.
La biographie de Michel de Ghelderode a souvent été étudiée (v. bibliographie), nous ne rappelons ici que les dates essentielles.
1898 : le 3 avril, naissance à Ixelles d'Adémar Adolphe Louis Martens. Son père est fonctionnaire aux Archives Générales du Royaume.
1906-1914 : études à l'Institut Saint-Louis de Bruxelles. Sérieux problèmes de santé. Toute sa vie, il sera confronté au spectre de la maladie.
1915-1917 : début d'études (alto) au Conservatoire Royal de Musique.
1917 : premiers articles artistiques dans la revue Mercredi-Bourse.
1918 : adoption du pseudonyme Michel de Ghelderode. Représentation de la première pièce, La mort regarde à la fenêtre.
1923 : entrée en fonction à l'administration communale de Schaerbeek.
1922-1924 : activité intense : nouvelles, pièces pour marionnettes. En 1924, mariage civil avec Jeanne-Françoise Gérard rencontrée à la librairie Lebègue où l'auteur a travaillé comme commis.
1928-1929 : Escurial et Barabbas. Collaboration au VVT (théâtre populaire flamand). Il écrit en français des pièces qui seront traduites en flamand.
1930-1937 : création théâtrale intense.
1939 : Prix Triennal de littérature. En février, Ghelderode cesse officiellement d'écrire pour le théâtre et retourne aux contes.
1943 : son état de santé s'aggrave.
1945-1946 : à cause de son activité littéraire ininterrompue pendant la guerre, le dramaturge est révoqué par le Conseil communal de Schaerbeek, puis simplement suspendu pour trois mois. L'écrivain se fait pensionner pour maladie.
1947-1949 : le théâtre de Ghelderode est monté à Paris, notamment par Jean-Louis Barrault.
1950-1953 : grand succès dans la capitale française. En 1953, pas moins de sept pièces y sont représentées.
1954 : pour la deuxième fois, il reçoit le Prix Triennal de littérature. Début de la période «internationale» de Ghelderode. Ses pièces sont jouées un peu partout dans le monde.
1962 : le 1er avril, Ghelderode meurt à Schaerbeek.
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