Dehors, il faisait encore nuit. Autour de moi, voisins de gauche, voisins de droite, chacun tâtonnait, hors phase avec la réalité : « Quelle heure est-il ? Quel jour sommes-nous ? Où suis-je ? » Puis, d’un seul coup, le dortoir Saint- Louis s’éclaira de toutes ses ampoules suspendues au bout de leur fil à intervalles réguliers. Il était cinq heures trente. Ma première nuit se terminait, ma première journée débutait, une longue, très longue série de nuits et de jours au petit séminaire…
Dans Le netsuke , le nouveau roman de Thomas Lavachery , le narrateur Jacques Mellery raconte avec une…