Deux hivers, un été

RÉSUMÉ

Wally, petite fille juive, n’a que six mois quand son père, sa mère, son frère et ses sœurs quittent la Pologne pour la France qui les fait tant rêver. Une nouvelle vie semble s’annoncer. Mais en 1939, l’Allemagne envahit la Pologne, puis fait capituler la France en 1940. Paris et tout le Nord du pays est occupé. Le port de l’Étoile Jaune devient obligatoire pour tous les Juifs ; la menace se fait de plus en plus précise, les rafles commencent… Leurs parent décident alors d’envoyer Wally et ses sœurs à Corenc dans les Alpes. Eux, resterons à Paris avec Jackie, quand à béno, il sera arrêté et détenu dans le camp de Drancy.

Se cacher, survivre, manger, déjouer les interrogatoires sera le quotidien de Wally dans cette zone supposée sûre qui ne l’est finalement plus tant que ça, une fois les soldats italiens remplacés par les allemands. Et puis il y a la peur. La peur qui parfois cède la place au bonheur insouciant propre aux jeunes de leur âge.

Puis à la libération, l’espoir indéfectible – mais finalement déçu – de retrouver sa famille saine et sauve.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Antoine Houcke

Illustrateur de Deux hivers, un été


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Nos terres sombres

Située à Vielsalm, au coeur des Ardennes belges, La «S» Grand Atelier propose une série d'ateliers de création pour des artistes mentalement déficients et fonctionne comme un laboratoire.Depuis 2007, La «S» met l'accent sur une approche narrative de l'image et la rencontre entre le Frémok et La «S» a débouché sur un ouvrage collectif qui va donner son nom à l'ensemble du projet : «Match de catch à Vielsalml». Le projet se poursuit depuis avec une nouvelle série de récits créés en binôme. Paz Boïra a été accueillie en résidence entre 2009 et 2010. Nos terres sombres constitue le troisième round de ce match de catch.Certaines rencontres sans bruits. En choisissant de travailler avec Rémy Pierlot, Paz Boïra se rend rapidement compte qu'héritier d'une éducation irréprochable, il cache ses réflexions derrière des formules de bienséance et se protège en s'entourant de phrases toutes faites, adaptées à toutes les situations. Il s'avère nécessaire de trouver un terrain de dialogue autre que la parole. Rémy nourrit une fascination et une curiosité insatiable pour la nature, (qu'il a déjà dessinée avec Vincent Fortemps quelques temps auparavant dans Match de catch à Vielsalm), et montre à la dessinatrice les photos qu'il prend lors de ses promenades au bord des routes. La nature est une thématique chère à Paz Boïra, le sujet de son prochain livre, et ce terrain familier devient dès lors le lieu de rendez-vous des deux artistes. Les animaux, premiers habitants de ce territoire sauvage, commencent à peupler l'atelier silencieux et éloigné qu'ont choisi d'occuper Paz et Rémy pour travailler calmement. Face à face, leurs tables à dessin se remplissent de monotypes où apparaissent de grands ours, que Rémy dessine d'après photo. « Je trouve que dans sa façon de les dessiner il y a quelque chose de beaucoup plus proche de ce qu'est l'animalité (...) et ses animaux ont une présence bien plus vivante que quand je les fais moi ». Les échanges de dessins et le passage d'une main à l'autre permettent peu à peu à Paz Boïra de cerner ce dont elle va pouvoir se saisir pour armer leur récit. Elle perçoit, dans le charme que produit l'évocation des animaux chez Rémy, un lien très fort de ce dernier avec l'animalité et l'inconscient, une proximité qu'elle lutte pour retrouver dans son propre travail. Et c'est autour de cette perception instinctive qu'elle choisit d'articuler leurs travaux. Dans les sous-bois, où de splendidesoiseaux et mammifères se dressent entre de lumineuses clairières et les feuillages densifiés par le monotype, un homme et un ours arrivent à l'entrée d'un souterrain aux mille ramifications, une constellation de terriers. On devine que c'est…