A lire Alain Dantinne, le monde serait une immense salle d’attente, un quai de gare et bien sûr le dernier train s’en est allé. Et les villes sont là dans leur nuit, leur duplicata qui ressemble à une vertigineuse question. Elles sont le décor dérisoire de nos états d’âme. Que de gourmandes amertumes. Le désarroi serait-il une des composantes du bonheur ? A parcourir ce décalage horaire, nous serions toujours l’étranger dans la maison, à se demander où est la chambre que l’on nous destinait. On pousse une porte. Ouf C’était là !
Auteur de Décalage horaire
"Un beau livre, sobre, vif, qui rend tangibles les saisons et les heures. Les illustrations d’Anne Leloup devancent ou suivent le poème avec la force sereine des empreintes." Critique de Françoise Lison dans Le courrier de l’Escaut paru en octobre 1999. Extrait : "A force de se chercher de se trouver de se perdre de rouvrir le sentier des rencontres de déplorer les malentendus les impasses de célébrer les retrouvailles ils déboucheront dans la clarté sans fin" [Source : Le site des éditions…