Ou de la langue à la plume ?
Revenir à la langue n’est en fait qu’un retour aux sources. Car le langage parlé est bien antérieur au langage écrit. Il remonte à la nuit des temps, au moment où partout dans le monde les hommes ont voulu communiquer leurs sensations, leurs sentiments, leurs impressions à leurs compagnons, à leurs ennemis, de manière plus complète que par le seul langage corporel lié à leur animalité primitive. Le langage corporel informe très bien sur les ressentis, les intentions, les futures actions et réactions des êtres mais seuls les insectes sociaux comme les abeilles ou les fourmis peuvent donner à tous leurs congénères des informations précises et codées, que ce soit par le mouvement (la danse des abeilles) ou les traces chimiques (les sentiers de fourmis).
Des animaux vivant en colonies, comme les chiens de prairie, ont développé un langage de cris différents pour donner des informations différentes, par exemple, pour informer…
Auteur de De la plume à la langue, de la langue à la plume
Ni pardon, ni talion : la question de l'impunité dans les crimes contre l'humanité
Une analyse critique de la justice en matière de crime contre l'humanité. Selon l'auteur, à la fois nécessaires et insuffisantes, les institutions judiciaires ne peuvent être que le point de départ d'une lutte plus vaste contre la barbarie universelle, fondée sur un consensus sur le droit de l'être humain, une éducation…