D’ailleurs


RÉSUMÉ

Antonio raconte à son petit-neveu son enfance pendant la guerre d’Espagne et l’exil en France pour échapper à la dictature franquiste.


COUPS DE CŒUR ET SÉLECTIONS

À PROPOS DE L'AUTEUR
Alain Munoz
Auteur et illustrateur de D’ailleurs
Originaire du sud de la France, Alain Munoz voulait faire de la bande dessinée : il décide de partir à Bruxelles et intègre Saint-Luc. Depuis, il travaille dans une association où il anime des ateliers d’art plastique et de bande dessinée. Il est l’un des membres fondateurs du label Habeas Corpus (fanzines). Depuis 2010, il scénarise avec Cyril Elophe des bandes dessinées (dont la série Vanina, de 2010 à 2018) pour le magazine Philéas & Autobule.


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Publié chez Habeas Corpus (altercomix), label bruxellois indépendant de bande dessinée fondé par Alain Munoz (voir alainmunoz.blogspot.be), D’ailleurs est une bande dessinée petit format en noir et blanc qui évoque avec pudeur et sensibilité un page douloureuse de l’histoire européenne du XXe siècle.D’ailleurs prend la forme d’une lettre. Celle qu’oncle Antonio écrit à son petit-neveu de neuf ans afin de l’aider pour son devoir. Son instituteur lui a demandé un travail sur la mémoire. Alors Antonio se remémore : « Pour moi, les premiers souvenirs, ce sont les murs blancs de l’Espagne quand le soleil tape dessus, l’odeur de l’ail que mon père frotte sur le pain. »À peine sorti de l’enfance, Antonio est rattrapé…


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Klimt

Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…