RÉSUMÉ

« Suzanne lève les yeux au ciel, les sourcils si froncés qu’on les croirait réunis. Le téléphone sonne. Une sonnerie tonitruante reprenant le dernier tube d’Amir. Elle hésite à décrocher, pose son doigt sur l’écran puis renonce à le faire glisser pour déverrouiller l’appel. Louis se morfond tout seul devant la grille de l’école. Il n’a rien demandé, lui. Le pied sur l’accélérateur, elle démarre un peu trop brutalement. »

Une jeune femme simple, une vie ordinaire, qu’un moment d’inattention de quelques secondes va bouleverser. Cela peut arriver à n’importe qui : c’est d’abord l’accident qui provoque la mort d’un jeune garçon, à l’origine du bouleversement d’une vie. Pour Suzanne, la jeune femme simple, c’est l’incompréhension puis la culpabilité. Les évènements s’accélèrent, confusion, drame, amour. Suzanne apprend peu à peu que la vie se charge de poids qu’il faut affronter.

À PROPOS DE L'AUTRICE
Géraldine Fiasse

Autrice de Culpa

Je m’appelle Géraldine Fiasse, je suis belge et âgée de 22 ans. Je termine mes études de droit à Louvain-la-Neuve et suis passionnée depuis de nombreuses années par l’écriture ainsi que par la lecture. Je suis originaire de la région de Charleroi à laquelle je suis très attachée.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Parfois, le malheur surgit sans crier gare et le sol se dérobe sous nos pas, nous laissant orphelins de nos plus belles certitudes. C’est ce qui arrive à Suzanne, une jeune journaliste surmenée dont la voiture renverse un cycliste alors qu’elle arrive aux abords de l’école de son fils. Elle n’a rien vu et sous le choc, elle perd connaissance. À son réveil, elle apprend le drame et on lui précise que la victime est décédée. S’ensuit une descente aux enfers d’autant que son mari, qui se montrait de plus en plus oppressant (il l’assaillait de textos au moment de l’accident) en profite pour prendre le large et la tenir éloignée de leur fils. Elle se trouve seule pour répondre face à la justice de l’homicide involontaire qu’elle a commis.Cette…


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Tom est un jeune quadragénaire qui élève seul ses trois enfants, Agnès, Axel et Aude, qui ont respectivement 15, 9 et 6 ans. Même s’il exercice un métier qui le passionne – auteur pour la jeunesse –, le quotidien est une épreuve pour lui depuis le décès de sa femme. Il s’efforce de garder le cap un jour après l’autre pour aller de l’avant malgré sa tristesse. Heureusement, ses enfants sont là, avec leur caractère bien trempé, pour animer ses journées et combler le silence de la solitude. Il faut dire qu’avec une ado en guerre contre le patriarcat constamment greffée à son portable, un garçon hyperactif qui pose beaucoup de questions et une petite fille particulièrement intelligente, il n’a pas de quoi s’ennuyer. Grâce à eux, Tom se laisse porter par ce joyeux bordel, qu’il doit tout de même recadrer de temps à autre pour éviter les débordements. C’est donc en compagnie d’un reportage sur la famine grandissante sur le continent africain que nous dégustons notre poulet rôti, notre salade de maïs et notre pain, accompagnés d’une sauce aux champignons un peu trop liquide. – Pourquoi n’ont-ils rien à manger ? demande Axel. – Le capitalisme et les puissances mondiales les privent de leurs propres ressources en attisant des conflits internes pour s’approprier leurs terres, lui explique Aude. Ils alimentent la guerre civile afin de faire du profit au détriment du peuple qui souffre. Je suis fasciné par son intellect. Moi, à son âge, j’avais pour ambition de lécher tous les marqueurs de ma trousse afin de déterminer si le goût changeait en fonction des couleurs. La réponse est non. Du moins pour l’arrière-goût. – Ne t’occupe pas de ça, dis-je à Axel. Ça se passe loin d’ici. Un jour, Aude annonce l’arrivée des signes de la fin des temps. Au début, Tom n’y croit pas et tente de la convaincre du contraire en associant cette lubie au décès de sa femme, symbole de la fin du monde pour sa fille. Des événements étranges apparaissent cependant dans le monde entier : une vague de violences inexpliquées, des intempéries suivies de pillages, des lucioles rouges figées dans l’air, des milliers d’animaux qui disparaissent dans tel pays, se multiplient dans tel autre… Ces phénomènes interpellent Tom, d’autant plus qu’il est amené à vivre des situations inexplicables troublantes qui le poussent à croire de plus en plus à la prophétie de sa fille…Lorsqu’une folie meurtrière se manifeste dans le monde entier suite au passage d’une comète, Tom ne doute presque plus de l’issue des événements récents. Sa seule priorité est alors de protéger ses enfants et de les rassurer face à leurs questions dont il ignore les réponses : est-ce vraiment la fin des temps ? Que faut-il faire ? Essayer de l’arrêter ? Si oui, comment ? Ou accepter l’issue inéluctable et faire comme si de rien n’était en l’attendant ?On pourrait imaginer que le récit Thomas J. Willson, ses filles, son fils et la fin des temps est une dystopie grave et pesante, mais il n’en est rien. Le récit de Julien Léonard est davantage une histoire drôle sur la fin des temps, même si cela parait difficile à croire de prime abord. Nous voyons évoluer au quotidien une famille qui tente de ne pas disjoncter face à un événement grave qui se profile à l’horizon, et comme le protagoniste ne se prend pas au sérieux et est animé par un pragmatisme prudent face à toute cette absurdité, nous pouvons lire des scènes cocasses assez savoureuses («  Je me souviens qu’autrefois j’étais son héros. Désormais, je crois qu’elle me prend pour une sorte de chimpanzé moitié savant moitié débile  »).Mais ne vous y trompez pas, derrière cette folie douce se cache une vraie profondeur, avec des questions existentielles sur le sens de la vie et des vérités générales justes parfois cruelles.– Faut qu’on refasse le cinéma 4D ! dit Axel. – Non, on retourne au manoir hanté ! revendique Aude. – Eh ! C’est grâce à moi qu’on est ici, alors c’est moi qui décide, intervient Agnès. On se refait le Super Flash ! J’ai déboursé deux cent cinquante euros pour les tickets et bravé les embouteillages durant plus de quarante-six minutes pour arriver jusqu’ici, mais apparemment, c’est grâce à Agnès qu’on y est. Soit ! Après tout, ressentir l’euphorie et l’excitation de mes gosses n’a pas de prix. Quelques jours plus tôt, nous étions terrés dans une cave, apeurés, guettant les échos d’un monde devenu cinglé, et nous sommes là à nous demander quelle sera la prochaine attraction. Le monde se remet toujours à tourner. L’être humain est fragile, il fait ce qu’il peut pour se détourner de ses peurs et se mettre à l’abri de la folie du monde. Tom Willson arrivera-t-il à protéger ses enfants face à la fin des temps ? Séverine…