Confidences sur l'Olivier


RÉSUMÉ

Une poignée de chercheurs aventureux et excentriques fonde l’espoir de découvrir les raisons de la croissance inexpliquée des stérilités humaines. Ils se mettent au diapason des cellules et s’initient à un voyage à travers les fééries et l’inventivité de la reproduction sous toutes ses formes : animale, végétale et humaine. Éloge des sens et des bizarreries sexuelles de la nature.
Leurs recherches les mènent au coeur de l’Amazonie où ils seront guidés par l’intelligence intuitive des peuples de la forêt qui dialoguent avec la nature. Rencontre entre les savoirs, union de l’Aigle et du Condor, des scientifiques et des chamanes.

Si les trois premiers romans de Sophie Buyse peuvent être décrits comme autant de variations sur le thème de l´art (l´écriture, la peinture, la musique), ce quatrième, à la fois roman d´anticipation et fiction naturaliste, nous invite à une nécessaire réconciliation entre l´homme et l’environnement.



À PROPOS DE L'AUTEUR
Sophie Buyse
Auteur de Confidences sur l'Olivier
Sophie Buyse est née à Bruxelles en 1964. Sa mère, d'origine italienne, est interprète et a effectué quelques travaux de traduction, notamment pour la télévision. Son père oeuvra jusqu'à cette année, sous le pseudonyme de Christian Bussy, comme journaliste culturel à la RTBF (Radio télévision belge francophone). Les livres font peu partie de l'univers enfantin de Sophie Buyse. Il y en a beaucoup à la maison, mais enfermés dans le bureau de papa, placé sous haute surveillance. Par contre, elle se passionne très tôt pour la correspondance et les journaux intimes. C'est pas ce biais qu'elle accède à l'écriture. Tout de même, Christian Bussy étant féru de surréalisme belge, de nombreux écrivains comme Mariën et Scutenaire fréquentent la famille. Sophie s'intéresse déjà aux arts plastiques et prend des cours à l'Académie. Elle pratique la peinture et la sculpture "en dilettante".Son cycle d'études secondaires s'achève avec un travail sur le crime passionnel et elle entame un graduat en psychologie à l'Institut libre Marie Haps de Bruxelles. Rédaction d'un mémoire sur les fantasmes féminins dans la peinture, puis inscription en faculté de sexologie à l'Université catholique de Louvain-la-Neuve. Cette fois encore, la cohérence profonde de la trajectoire de Sophie Buyse n'est pas démentie puisqu'elle consacre son mémoire de licence, L'Amour et la mort en toutes lettres, aux grands amoureux épistolaires tels que Kafka, Artaud ou Joyce. Parallèlement, elle fait une psychanalyse et témoigne d'une indifférence croissante vis-à-vis du qu'en dira-t-on.Sophie Buyse travaille depuis quelques années au sein de l'Association "Cancer et psychologie". Elle s'y occupe de l'accompagnement des personnes cancéreuses et du suivi de leur entourage familial. Elle est également à l'origine d'une structure ("Relais-Enfants-Parents") s'attachant à maintenir les liens des enfants avec leurs parents incarcérés. Elle y organise, entre autres, des groupes de parole pour les mères, y instaure des espaces de jeu et assure le trajet vers les crèches des petits nés en prison.On y retrouve évidemment la trace du métier de psychothérapeute dans l'écriture romanesque de Sophie Buyse. La Graphomane, écrit à Venise où sa mère possède un appartement (et qui est aussi un livre sur Venise), est marqué par les relations qu'elle a entretenues avec de jeunes psychotiques. L'Escarbilleuse, rédigé dans un quartier déshérité de Charleroi (à lire également comme un hymne d'amour mélancolique à La Docherie) vibre des liens qu'elle a tissés avec quelques malades en milieu hospitalier. En préparant un roman sur la musique (L'Organiste), elle s'est mise à étudier l'orgue et le solfège. Cet ouvrage ménagera sûrement une large place à sa rencontre avec le célèbre organiste de l'église Sainte-Eustache à Paris, Jean Guillou. Sophie Buyse a pour habitude de s'immerger complètement dans le sujet pour lequel elle se passionne. Sa vie s'organise autour de lui, le temps d'une exploration intime, comme une gigantesque chambre d'échos.Mais pour écrire, opérer le travail de transformation inhérent à l'oeuvre de fiction (l'écriture-témoignage ou la chronique ne l'intéressent guère), Sophie Buyse a besoin de préserver des îlots de paix et de maintenir des espaces de sublimation au sein de sa vie professionnelle trépidante. La création est ainsi réservée aux vacances, et n'est rendue possible qu'après une période de décantation plus ou moins longue, où les enseignements de l'existence font leur chemin.Outre ses deux romans, Sophie Buyse a publié, suite à un échange entre écrivains français et belges, une nouvelle intitulée Le Veilleur de nuit dans le recueil Résidences secondaires. Elle a composé, lors d'un nouvel échange entre écrivains belges et canadiens (à l'initiative de l'Atelier Sainte-Anne), une pièce de théâtre qui sera jouée prochainement à Montréal et qui n'a pas encore trouvé éditeur : Le mur du son.Articles consacrés à l'oeuvre de Sophie Buyse :
  • Pierre MAURY, "Le corps écrit. La Graphomane, premier roman de Sophie Buyse, pervertit la lettre d'amour", in Le Soir, Bruxelles, 5 avril 1995.
  • Ghislain COTTON, "Ces vices impunis. La lettre d'amour comme sujet de roman et le livre comme sujet de nouvelle. Double jeu de miroirs", in Le Vif / L'Express, Bruxelles, 9 juin 1995.
  • Françoise DELMEZ, "Telle est prise...", in Le Carnet et les instants, n° 88, Bimestriel des Lettres belges de langue française, Bruxelles, mai-juin 1995.
  • Françoise DELMEZ, "Ingénue Proserpine", in Le Carnet et les instants, n° 89, Bimestriel des Lettres belges de langue française, Bruxelles, septembre-octobre 1995.
  • Pierre MAURY, "Peinture au noir. Sophie Buyse entre la mort et la représentation de la vie", in Le Soir (supplément du MAD), Bruxelles, le 24 avril 1996.

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