Comment je ne suis pas devenu poète

RÉSUMÉ

Quand un auteur avoue dès la première ligne : « Soyons franc, je ne sais pas écrire », on croit à de la provocation ou à l’amorce d’une grande farce. Et rien n’est moins vrai avec cet essai d’Hubert Antoine, drôle de bout en bout, dans sa tentative de justifier les raisons qui le poussent à écrire depuis plus de 20 ans. Florilège d’humour en surface et grande profondeur pour répondre aux questions que tout écrivain se pose : Ai-je quelque chose à dire ? Pour qui j’écris ? La démonstration est jubilatoire. À travers une vingtaine de chapitres, Hubert Antoine s’essaie à tous les genres afin de nous prouver par son contraire qu’il est incapable d’écrire : de l’éveil en poésie en passant par l’art précis de la nouvelle jusqu’à l’écriture d’un hymne anational (avec deux entractes parmi les plus comiques : ses discours de réception de l’oscar et du Prix nobel de littérature), jusqu’au constat final : « Je ne dois pas écrire à tout prix. Ma vie se réalisera de toute façon dans son expression, dans l’incompréhension particulière et générale, dans l’accord de la mort… » D’un style limpide et percutant, ces réflexions pleines d’esprit, profondément originales gravent en dessous des yeux un sourire permanent que l’on garde longtemps après la dernière page.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Hubert Antoine

Auteur de Comment je ne suis pas devenu poète

Hubert Antoine, né en 1971 à Namur, est un poète, essayiste et romancier belge. Heureux voyageur, il a vécu dans plusieurs pays d’Amérique latine dont 26 ans au Mexique, à Tequila. Son premier roman Danse de la vie brève remporte le prix Rossel en 2016. Il a publié cinq recueils de poèmes, un ensemble de textes courts Introduction à tout autre chose ainsi qu’un essai Comment je ne suis pas devenu poète. Son deuxième roman, Les Formes d’un soupir, est paru en 2021.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Comment je ne suis pas devenu poète"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Du toucher. Essai sur Pierre Guyotat

Le point de départ d’un texte philosophique sur l’écriture…

Lamartine critique de Chateaubriand dans le Cours familier de littérature

À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique tiennent avec raison que La Légende d'Ulenspiegel en est le livre fondateur. Toute fondée qu'elle soit, cette assertion a tardé à prendre forte d'évidence. Lorsque Charles De Coster fait paraître sont livre, en 1867, seuls quelques lecteurs perspicaces y prêtent attention sans parvenir à lui assurer une quelconque reconnaissance. Et c'est aussi pauvre qu'inconnu que l'écrivain meurt en 1879. Il est vrai que «La Jeune Belgique», quinze ans plus tard, reconnaît son rôle, mais le statut de son livre n'en est en rien changé : il a peu de lecteurs, il n'est pas pris au sérieux. Tel n'est pas le cas du jeune Joseph Hanse dont l'Académie royale de langue et de littérature françaises s'empresse, dès 1928, de publier la thèse de doctorat consacrée à Charles De Coster et dont Raymond Trousson écrit aujourd'hui dans sa préface : «Ce coup d'essai était un coup de maître. Soixante-deux ans après sa publication, ce livre demeure fondamental, indispensable à quiconque entreprend d'aborder l'œuvre magistrale qu'il mettait en pleine lumière.» Devenu introuvable, enfin réédité aujourd'hui, le Charles De Coster de Joseph Hanse, qui a ouvert la voie à toutes les études ultérieures et internationales sur le sujet, fera figure, pour beaucoup, d'une découverte et d'une…

Les tuniques d'aveugles

Une autre lecture du début de la Bible est possible à partir du texte hébreu original.…