Comme une lance

RÉSUMÉ
Lui vient de perdre sa mère qui lui a laissé une enveloppe. Que peut-elle bien contenir ? Une recette familiale des truffes en chocolat ? Des conseils diététiques ? L’identité de celui (celle) qui a pris cette photo à l’été 1963 ?  Il hésite à l’ouvrir et préfère rejouer ou imaginer avec Elle (son amie ? sa confidente ? son double ?) des bribes de conversations et de complicités, comme autant de souvenirs fragiles. C’est alors que l’incroyable se produit et dévoile, dans une sorte de mise en abyme, un surprenant dialogue.
Traversée ludique, fantastique, poétique, musicale et sensible, Comme une lance offre un terrain de jeu(x) sur le fil entre rêve et réalité.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Comme une lance de René Bizac s’offre comme une étrange pièce dramatique onirique dotée d’une langue souvent proche de l’hyperréalisme.La mère de l’auteur est décédée à l’âge de 92 ans et c’est à un hommage profond et lucide que se livre l’auteur dans cette pièce toute en subtilité dialogique.Une liste, celle des affaires de la mère, jusqu’au plus trivial, et puis, « Voilà la chambre est vide« .On pense à cette merveille de Lydia Flem Comment j’ai vidé la maison de mes parents, où elle visitait cette vastitude de différence entre un legs et un héritage. La transmission reste la grande question et René Bizac la traite sur scène en mettant…


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