S’il fallait expliquer ce qu’est la découverte d’une passion à quelqu’un qui n’a encore jamais eu la chance de le vivre, le roman graphique de Benoît Peeters et d'Aurélia Aurita serait sans aucun doute une première lecture à conseiller tant il transporte le lecteur, avec intelligence et poésie, au cœur des souvenirs d’une jeunesse marquée par la rencontre de la cuisine.
S’il fallait expliquer ce qu’est la découverte d’une passion à quelqu’un qui n’a encore jamais eu la chance de le vivre, le roman graphique de Benoît Peeters et d'Aurélia Aurita serait sans aucun doute une première lecture à conseiller tant il transporte le lecteur, avec intelligence et poésie, au cœur des souvenirs d’une jeunesse marquée par la rencontre de la cuisine.
…Une revue catholique au tournant du siècle : Durendal 1894-1919
À propos du livre (texte de l'Introduction) Lorsqu'on parcourt une histoire de la littérature belge de langue française, le chapitre consacré à cette époque particulièrement florissante, qui va de 1880 à la première guerre mondiale, frappe par l'éclosion soudaine de revues littéraires qui suivirent l'exemple de la Jeune Belgique. Dans la liste de ces revues plus ou moins éphémères, l'attention est attirée par la longévité surprenante de l'une d'elles, Durendal, revue catholique d'art et de littérature . Ce mensuel catholique parut pendant vingt ans, de 1894 à 1914, alors que la Jeune Belgique ne sortit de presse que durant seize années et que la Wallonie disparut au bout de sept ans. Quelle recette a donc permis à Durendal de garder si long-temps ses lecteurs? Et une seconde question vient à l'esprit : à quoi pouvait bien s'intéresser une revue littéraire catholique à un moment où la littérature catholique semble inexistante? Qui a fondé Durendal ? Quels étaient ses objectifs? Autant de questions sur lesquelles bien peu de critiques ou d'historiens littéraires se sont penchés. En faut-il davantage pour désirer examiner avec un peu d'attention cette revue et la sortir de l'oubli, comme ce fut fait autrefois pour la Jeune Belgique et la Wallonie ? C'est ce que nous allons essayer de faire : rechercher les origines de la revue, découvrir son but, analyser la manière dont elle l'atteignit et les raisons qui la maintinrent en vie au-delà de la durée moyenne d'existence des revues littéraires belges. Ce travail ne se veut pas exhaustif: beaucoup d'aspects devront malheureusement rester ignorés, principalement certains problèmes plus particulièrement artistiques qui sortent de nos compétences par leur caractère trop technique. Nous ne proposerons pas non plus, dans chaque chapitre, un relevé détaillé de tous les articles parus dans Durendal et traitant du sujet mais seulement les extraits les plus significatifs. La présentation typographique de la revue, son illustration de plus en plus abondante et le sommaire de chaque numéro ne nous paraissent pas mériter de longs développements. Il suffit de savoir qu'en 1894 chaque numéro comptait vingt pages, tandis que ce nombre…
Nitting Dolls est le catalogue d'une exposition itinérante, témoin d'une expérience artistique menée en juillet 2009 au Centre d'Expression et de Créativité La Hesse à Vielsalm (Belgique). Le CEC La Hesse est un centre artistique pour personnes handicapées mentales qui valorise les résidences de création mixtes où des artistes contemporains travaillent avec des artistes déficients mentaux. Ce projet a été initié par Anne-Françoise Rouche, cellelà même qui a lancé le fameux projet de bande dessinée Match de Catch à Vielsalm avec les auteurs du collectif Frémok. Ici il s'agit de création de poupées par le médium textile, mais la démarche de « contamination » artistique est la même, qui relance le débat sur le cloisonnement des pratiques artistiques et qui fait exploser les catégorisations : l'artiste déficient mental ne se cantonne plus dans le domaine de l'art outsider mais entre de plein pied dans le champs de la création…