On connaît la patience et le regard empli d’émerveillement de Pierre Coran. Dans ce recueil, ses yeux se portent sur la ville d’Ostende et plus particulièrement sur les ciels qui la traversent. Oiseaux, badauds et cargos font le paysage de cette cité bordée par la mer du Nord. Au fil des mois et des saisons, les paysages se transforment, la mer prend tantôt des airs de pâtissière tantôt ceux d’un puits sans fond et sans margelle. Si vous regardez bien, peut-être parviendrez-vous à percevoir l’instant magique où la nuit et l’eau se confondent ?
Auteur de Ciels d’Ostende
Né le 11 mai 1934 à Mons
Régendat instituteur primaire, Mons
Des poésies, des fables, des pensées naissent aux aurores. Je taille la pierre brute, affine la forme. Pour moi, le poète est un agent double. Il peut selon l’humeur du moment, se rendre invisible ou transparent, ce qui l’apparente au caméléon ou à la méduse. Cet état me plaît. Qui se nourrit de poésie peut se permettre d’être gourmand. Prix de reconnaissance pour sa contribution au rayonnement de la littérature de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour l’ensemble de son oeuvre, 2006 Lauréat d’une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2008 & 2021 Nominé au Prix Hans Christian Andersen (Ibby) pour l’ensemble de l’oeuvre, 2010Ostende, où la mer abandonne, longe et déborde la terre, joint à la géographie les ombres du mythe. Les souvenirs des écrivains, des peintres, des musiciens se mêlent au coin des rues où s’engouffre le vent. Au fond des bars déserts, le carnaval des masques rôde et, au bout de la digue, la lueur perdue d’une lanterne rend la plage à jamais au pinceau de Spilliaert. Ostende, ce sont aussi les enfants, jeunes et vieux, aux tables des glaciers ; les ritournelles de la plage ; les familles en marge de leurs vies ; les rituels précis du port et, par-dessus, le ciel à l’infini.Pierre Coran parcourt cet univers, réveillant les souvenirs au rythme de sa marche, contemplant, amusé, les jeux du quotidien, capturant un détail, une idée et…
Uzès. La ville du rêve. La ville de l’absence. Un songe emporté par le vent. L’impression…