Chardin peint son dernier autoportrait, et une fois pour toutes, règle ses comptes avec Diderot. S’il a fait si peu de visages, ce n’était pas, comme certains l’ont pensé, parce que sa médiocrité le vouait aux légumes et aux fruits, mais pour se consacrer aux bêtes mortes, dont personne ne veut. Il restera un homme des bois, un raboteux si l’on veut, mais il saura que toutes les couleurs tiennent entre le gris et le brun, et qu’il existe un monde entre un lièvre et lapin.
Ce récit a fait l’objet d’une première édition en 2001.
Des spectres. Des revenantes, enfouies au fond de nous. Les mères, oppressantes, harcelantes, les ogresses,…