Pour évoquer l’amour toxique qu’elle a vécu, sa dépendance piégeuse à l’autre, Valentine Safatly n’a pas eu envie de recourir aux cris, lamentations, invectives. Elle a préféré parler d’amour – car ce fut avant tout un amour extrêmement puissant.
Tombée sous le charme d’un homme de seize ans son aîné, Valentine s’enfonce dans une idylle passionnelle qui va la transformer. Tiraillée entre les études et sa nouvelle vie de famille, elle prend peu à peu ses distances avec ses amies, puis ses passions, et ceci jusqu’à se perdre elle-même. Une saynète après l’autre, Valentine Safatly nous immerge dans cette passion qui l’a étreinte et comprimée jusqu’à l’étouffement ; dans cette relation qui l’a poussée à prendre des décisions déchirantes.
Cet amour nous parle de sentiments avec délicatesse, par petites touches, comme une toile pointilliste. Son dessin minimaliste ponctué de doux moments de poésie implante une ambiance douce-amère proprement bouleversante. En résulte une œuvre profondément sensorielle, au résultat poignant !
Auteur de Cet amour
Née le 23 juillet 1981 à Rouen, France
Graduat en Arts visuels, Saint Luc, Bruxelles
Je travaille essentiellement au crayon et mets mes dessins en couleur sur ordinateur. J’aime dessiner des scènes du quotidien significatives des rapports humains, avec une pointe d’ironie et d’absurde.
Octobre 1618, les Pays-Bas espagnols : Jean, qui veut devenir jésuite, chemine…
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…