Ce manteau de pauvreté



À PROPOS DE L'AUTEUR
Jacques Izoard
Auteur de Ce manteau de pauvreté
Né à Liège en 1936, Jacques Izoard est un homme de rencontres. Rencontre d’un vers d’Aragon au hasard d’un exercice scolaire : «Et son cri, comme un pied nu, troua l’eau verte du silence». «L’insolite de la comparaison, et en même temps son irrécusable vérité, ouvrent soudain à l’infini sa perplexité imaginative.» (Daniel Laroche) De là vient sans doute l’intérêt du futur poète pour le surréalisme dont on retrouve des traces dans son écriture. Rencontres d’écrivains : Izoard sollicite des entretiens à de nombreux écrivains (Supervielle, Ponge, Soupault, Breton, Mac Orlan, Céline, Jouhandeau, etc.) qu’il publie dans des revues liégeoises. Enseignant de français dans des écoles secondaires à Liège, il anime également des revues littéraires, "Le Journal des poètes", "Odradek" qu’il fonde en 1972. Il s’investit encore dans une petite maison d’édition existante, l’"Atelier de l’Agneau", qui publie ceux qui comptent aujourd’hui dans la poésie en Belgique. J. Izoard lui-même édite son premier recueil, "Ce manteau de pauvreté", relativement tard, en 1962. Le pseudonyme d’Izoard fait référence au col alpestre qui l’a ébloui. Petit à petit, il devient l’un des poètes francophones les plus appréciés de sa génération. Le poète voyage beaucoup, principalement en Espagne. Il observe les paysages – ceux aussi de sa ville de Liège –, qui laissent en lui plus d’un écho que l’on retrouve dans ses textes. Car sa poésie est une écriture du concret, de la sensation, de la sensation de soi : expérience du corps, fascination de son morcellement. L’écriture d’Izoard n’est pas lyrique (un «lyrisme en charpie», écrit-il) ; elle «contient au contraire un principe de creusement, le réemploi continuel des mêmes vocables, ou de vocables proches, comme pour en explorer sans fin les potentialités sémantiques et imaginaires» (D. Laroche). (A partir de la ‘Lecture’ de Daniel Laroche in "La patrie empaillée", éditions Labor.) 3 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Eugène Savitzkaya, Bufo bufo bufo Karel Logist, J’arrive à la mer Pier Paolo Pasolini, Poèmes oubliés 3 LIVRES DE MA BIBLIOGRAPHIE Vêtu, dévêtu, libre Corps, maisons, tumultes Dormir sept ans

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Ce manteau de pauvreté"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => )

Ceci pourrait également vous intéresser...

La douzième île

Pendant des années, cette île a servi d'asile psychiatrique. Un asile où le nombre de décès était particulièrement…

Ni pardon, ni talion : la question de l'impunité dans les crimes contre l'humanité

Une analyse critique de la justice en matière de crime contre l'humanité. Selon l'auteur, à la fois nécessaires et insuffisantes, les institutions judiciaires ne peuvent être que le point de départ d'une lutte plus vaste contre la barbarie universelle, fondée sur un consensus sur le droit de l'être humain, une éducation…

La Valse du Pont suspendu

Prix Margueritte van de Wiele 2002. "Elle tourna brusquement les talons pour se jeter dans la volée d’escaliers et fuir le regard de sa fille. Elle se sentait exaspérée, incomprise de tous.…