Une vieille femme, qui dans sa jeunesse inspira à Mérimée son portrait de Carmen, vient de voir l’opéra de Bizet qui en fut tiré. Elle écrit donc au compositeur pour le remercier, de l’avoir, contrairement au romancier, si bien comprise. Sa vie tourna en effet à la tragédie. Mais ce ne fut pas elle qui fut tuée par un quelconque amant : non, cette femme-là n’avait pas d’amant, elle n’avait qu’un amour, et lorsqu’il se porta sur un taureau, elle tua le torero.
Auteur de Carmen et le taureau (Les petits dieux n°3)
Sandrine Willems est née à Bruxelles en 1968. Ayant commencé très jeune un parcours de comédienne, elle entreprend ensuite des études de philosophie, qui s’achèvent par une thèse de doctorat sur Georges Bataille. Une licence d’études théâtrales à Strasbourg la ramène alors au théâtre par la mise en scène. Elle réalise ensuite, pour le cinéma et la télévision, plusieurs courts et moyens métrages, ainsi que des documentaires musicaux. Enfin, l’écriture de scénarios l’ayant conduite à la littérature, c’est à celle-ci qu’elle se consacre depuis quelques années.
Une histoire qui se déroule en librairie, avec des ados préoccupés par les façons de prédire…