Né le 11 septembre 1966 à Bruxelles
Licence en Histoire de l’Art et Archéologie, ULB, Bruxelles
J’écris des romans d’aventures relevés avec une dose plus ou moins élevée de fantastique. J’ai suivi cette voie pour répondre aux envies de mon fils aîné, Jean. C’est en tous cas ce que je raconte partout, car en réalité je me fais d’abord plaisir à moi-même. En effet, je m’épanouis dans le surnaturel, qui agit sur mon cerveau comme un analeptique. J’ai commencé par la BD et, même si j’ai rapidement abandonné cette carrière, je n’ai jamais cessé de dessiner. J'ai, entre autres, publié plusieurs albums pour enfants dont le héros est un singe étrange, quelque peu inspiré du nasique Jojo de la jungle. Lauréat d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2014 et 2021 Lauréat du Grand Prix Triennal de Littérature de Jeunesse, 2018
Éric Derkenne a fait du visage le théâtre de ses précises opérations.Jour après jour cerné de lignes ombrageuses, le siège du combat se disloque en de sombres cavités. Les yeux, les oreilles, les narines, la bouche sont autant de gouffres que l'artiste sonde inlassablement et qui emportent celui qui les scrute dans des tourbillons vertigineux. Les têtes prennent corps et dans ce bataillon de figures totémiques, chaque soldat se distingue grâce à une infinité de détails graphiques.Parti d'un bigbang de formes colorées et isolées dans l'espace, Éric Derkenne a mis en place au fil des ans une méthode précise et immuable, un réseau de circonvolutions de cercles et de serpentins qui envahit la feuille blanche, donnant naissance à d'énigmatiques portraits. Tel une « dentellière du stylo à bille », il s'est abîmé avec application dans ce lent ouvrage de tissage, d'entrelacement de lignes, ceignant sa propre image, par maints assauts répétés. À l'identité qui défaille, Éric Derkenne a répondu…
Dans l'univers du catch amateur, les aventures quotidiennes, les rêves et les sensibilités…