Billets d’où est la première anthologie personnelle de Laurence Vielle. Elle réunit ses poèmes les plus marquants ainsi que de nombreux inédits qu’elle performe sur scène. Elle entrouvre ainsi les portes de son univers !
Laurence Vielle désire le monde et ceux qui y vivent. Au fil des pages, elle tisse des ponts entre les mots, joue avec la syntaxe et les sonorités, laisse jaillir les images inventant, ainsi son propre langage celui d’une « poésie qui claque, qui déboule, qui emballe. »
Autrice de Billets d’où
J'aime marcher dans mon quartier, dans les rues, les campagnes, et glaner, comme dans le film d'Agnès Varda, « Les glaneurs et la glaneuse », il y a des glaneurs de légumes, de boutons, de cartes postales, de rebuts, de bouts de ficelles. Moi ce sont les mots, les mots des autres, les miens, et les rythmes du monde. Puis j'écris et j'aime dire ces mots-là, souvent en compagnonnage avec des artistes qui me sont chers, ou portée par certains : Pietro Pizzuti, Jean-Michel Agius, Vincent Granger, la compagnie Carcara, Monique Dorsel, Magali Pinglaut, Catherine Graindorge, Bruno, Marilou, Garance... Je sens bien que le monde tourne de moins en moins rond : j'aime aller y chercher, y traquer, y guetter, les battements d'humanité. Ce sont mes tambours. Je tente d'y accorder mon cœur.
Dans Billets d’où, Laurence Vielle s’adonne, selon ce qui lui est coutumier, à une poésie entretenant des liens étroits avec la pratique de l’oralité. Elle y développe une pensée issue de la vie quotidienne, de choses vues, vécues ou ressenties, qui se décline ensuite en élans fictionnels qui tendent à la recherche de soi-même et de l’autre.La collection « Poche/Poésie » de la maison d’édition bordelaise Le Castor Astral accueille à la perfection le climat fondamentalement intime de ces billets au titre calembour. Puisque le message d’un billet s’adresse à un destinataire (implicitement ou explicitement), un « tu », parfois un « vous », se fait souvent le réceptacle des confidences de la poétesse. Aussi bien le lecteur anonyme,…
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