Bientôt la Convention des cannibales


RÉSUMÉ

Monsieur Typhus, toujours fournisseur d’horreur et de terreur. Rita Remington, par instants entièrement tatouée. Patricia Bartok, sourire de vampire. Jennifer Style, endormie sur un tas de diamants. Rosetta Stone, pas que sa main poudrée de cocaïne. Et même Jimmy Ravel voit des espions partout. De 1970 à 2018, ils sont à Bogota, Colombo, Dubaï, Nairobi, Pékin, Tirana, Tunis, Varsovie, Vienne. Ils courent les complots, se font truffer de plomb, tremper dans l’acide, chiffonner à point. Non content de passer les clichés du roman d’espionnage à la moulinette, l’auteur entraîne ses personnages vers leur devenir-machine, ils ne vont plus tarder à entrer dans la post-humanité.


À PROPOS DES AUTEURS
Daniel FANO
Auteur de Bientôt la Convention des cannibales
Suis-je plutôt un poète ou un prosateur ? A cause de leur brièveté et de leur dispositif "en drapeau", des textes comme ceux réunis dans La Nostalgie du classique passent immédiatement pour des poèmes. Bien que Le Privilège du fou et Sur les ruines de l'Europe soient des variantes mineures d'œuvres poétiques avérées telles que Paysages humains de Nazim Hikmet, Cantos de Pound ou Mobile de Butor, là, c'est d'abord la prose qui est visible. Parfois, je pense que je fais de la "poésie dans la prose", de la poésie documentaire ou narrative, mais ce n'est pas sûr du tout. Mes ouvrages développent des polyphonies, des paroles multiples, contradictoires, clichées, collectées dans les médias, principalement la presse papier et les journaux ou docudrames télévisés, toujours en prise directe avec le "cauchemar de l'Histoire", les impostures triomphantes de la société spectaculaire-marchande, la bêtise criminelle et autres formes de barbarie qui distinguent l'Humanité des espèces animales. Les thèmes de l'entropie et de l'ensauvagement traversent tout, sur le mode de l'ironie ou de l'humour (blême ou noir) selon que je suis d'attaque ou résigné. En tout cas, la pratique du collage, du montage, de la réécriture, du détournement ont pour but de marquer le refus de l'illusion, de l'homogénéité factice, d'une littérature du divertissement mondain. Chez moi, la "belle phrase" est forcément accidentelle et le plus souvent frappée de dérision car, en aucun cas, il ne s'agit de séduire. 2 ŒUVRES QUE JE SOUHAITE FAIRE CONNAÎTRE Juan Rulfo, Pedro Paramo Rodrigo Fresan, Mantra


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Daniel Fano est un écrivain de l’apocalypse tranquille. Au fil des années, dans des récits aux titres improbables, des poèmes narratifs et subtils, des fables et des romans de la mélancolie lucide, l’auteur a inventorié, grâce à son sens aigu de la fiction, la modernité et ses avatars, qu’on pourrait appeler aujourd’hui tout simplement le temps d’après.Que ce soit dans les vertiges de la Guerre froide, la Société du spectacle des émotions et des catastrophes, les guerres et coups d’état de série B, Daniel Fano puise sa matière féroce et froide pour faire remonter à notre entendement le chaos et l’entremêlement de nos  perceptions qui a pour nom encore… mémoire. Dans une langue débarrassée de toute afféterie, scrupuleuse,…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:monde guerre - "Bientôt la Convention des cannibales"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Vivaces

En novembre 2021, Sandra de Vivies publiait son premier livre : une collecte de récits dits photosensibles…

Biotanistes

Discriminations liées au genre, écocide, manipulations du pouvoir et de l’information,…

Rendez-vous incertain

Pierre est un jeune homme. Il vient de publier son premier roman et l’a adressé…