Bientôt la Convention des cannibales


RÉSUMÉ

Monsieur Typhus, toujours fournisseur d’horreur et de terreur. Rita Remington, par instants entièrement tatouée. Patricia Bartok, sourire de vampire. Jennifer Style, endormie sur un tas de diamants. Rosetta Stone, pas que sa main poudrée de cocaïne. Et même Jimmy Ravel voit des espions partout. De 1970 à 2018, ils sont à Bogota, Colombo, Dubaï, Nairobi, Pékin, Tirana, Tunis, Varsovie, Vienne. Ils courent les complots, se font truffer de plomb, tremper dans l’acide, chiffonner à point. Non content de passer les clichés du roman d’espionnage à la moulinette, l’auteur entraîne ses personnages vers leur devenir-machine, ils ne vont plus tarder à entrer dans la post-humanité.





À PROPOS DES AUTEURS
Daniel Fano
Auteur de Bientôt la Convention des cannibales
Daniel Fano est né en Belgique en 1947. D'origine française par son père. Il a vécu en Allemagne et en France avant de s'installer à Bruxelles en 1971. Il y exerce divers petits métiers (commis de bureau, plongeur de restaurant) tout en débutant comme journaliste culturel (extrêmement polyvalent puisqu'il écrira autour de 5000 articles sur la littérature, le théâtre, le cinéma, le jazz, le rock, l'opéra, l'affiche, le dessin d'humour, la bande dessinée, la photographie). Spécialiste des livres pour la jeunesse, il anime une rubrique sur le sujet à la télévision (« Carrefour J », RTBF, 1980-1982), cofonde le Prix des Critiques de livres pour enfants (1987) et la section francophone belge de l'Ibby (1993) initiés par Marie Wabbes (1987) puis fonde la revue « Alice » (1995-1998) et la revue parlée « Le Café des fées » (1999-2002); il anime aussi les collections Espace Nord Junior chez Labor (1996-1999), La Bibliothèque d'Alice aux Editions Le Hêtre Pourpre (1996-1998) et Illustrateurs chez Tandem (depuis 2001). Son intérêt pour l'image l'a entraîné à donner de nombreuses conférences sur la figuration narrative aux étudiants en section Illustration de l'ERG (Ecole de Recherche Graphique) et Saint-Luc Bruxelles (1986-2003) et à participer aux débuts de la Galerie Contretype (1980-1983) puis à l'aventure de l'association Arrêt sur l'image (1988-1993). Autant d'activités apparemment disparates ont longtemps occulté l'écrivain découvert en 1966 par Dominique de Roux, encouragé par Henri Michaux, Joyce Mansour et plus tard Bernard Delvaille (qui l'intègre en 1974 dans son anthologie aujourd’hui mythique « La Nouvelle poésie française »,). Publié en 1973, « Mannequins en flagrant sésame » (Transédition) inaugure une série de livres singuliers (des ovnis, selon Karel Logist) où l'auteur traite du "cauchemar de l'Histoire", du "cauchemar climatisé" (dixit Roger Lahu), passant progressivement des formes brèves (« Souvenirs of you », Le Daily-Bul, 1981, puis «Chocolat bleu pâle », Le Castor Astral, 1986, le font qualifier de "Mallarmé pop" et de "Perec rock" par la critique française) à une forme toujours plus ample (« Un Champion de mélancolie », Editions Unes, 1986, et surtout la tétralogie en prose publiée aux Carnets du Dessert de Lune : « L'Année de la dernière chance », 2004 ; « Le Privilège du fou », 2005 ; « Sur les ruines de l'Europe », 2006 ; et « La Vie est un cheval mort », qui sortira au printemps 2008). Selon Francis Dannemark (qui a édité deux de ses recueils au Castor Astral, « La Nostalgie du classique » en 2004 et « Comme un secret ninja » en 2007) , ce désenchanteur ironiste est un "auteur culte", et c'est vrai qu'il en a quelques caractéristiques, non seulement par la singularité de ses apparitions éditoriales mais par ses passages dans les œuvres d'autrui (ainsi, il traverse la biographie de Edgar-Pierre Jacobs de François Rivière et Benoît Mouchart, ou encore certains films de Boris Lehman : évoqué par le cinéaste dans « Lettre à mes amis restés en Belgique », on l'entend (voix off) dans « Etranges étrangers » et il joue son propre rôle dans « Mes entretiens »). La confidentialité et l'inutilité ne sont pas du tout ses objectifs premiers : durant sa "carrière" journalistique, il a fidélisé des milliers de lecteurs (il en parlera dans un essai en préparation: « Comment je n'ai jamais été journaliste »), et dans ses dernières collaborations avec des éditeurs, on a pu compter une "biographie" d'un écrivain populaire, « Henri Vernes et Bob Morane : une double vie d'aventures » (Le Castor Astral, 2007) en attendant les dossiers des Intégrales BD « Adler » de René Sterne et « Madila » de Chantal De Spiegeleer au Lombard.  
Jean-François Octave
Illustrateur de Bientôt la Convention des cannibales


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Daniel Fano est un écrivain de l’apocalypse tranquille. Au fil des années, dans des récits aux titres improbables, des poèmes narratifs et subtils, des fables et des romans de la mélancolie lucide, l’auteur a inventorié, grâce à son sens aigu de la fiction, la modernité et ses avatars, qu’on pourrait appeler aujourd’hui tout simplement le temps d’après.Que ce soit dans les vertiges de la Guerre froide, la Société du spectacle des émotions et des catastrophes, les guerres et coups d’état de série B, Daniel Fano puise sa matière féroce et froide pour faire remonter à notre entendement le chaos et l’entremêlement de nos  perceptions qui a pour nom encore… mémoire. Dans une langue débarrassée de toute afféterie, scrupuleuse,…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:monde guerre - "Bientôt la Convention des cannibales"
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