Après 35 ans, Jean-Jacques Andrien revient sur les lieux du tournage de son film Le fils d’Amr est mort, afin de retrouver les acteurs amateurs qui y avaient participé et dont le scénario évoque la mort en Europe d’un militant originaire de leur village, Guermassa. Elie, un jeune cinéaste, lui propose de l’accompagner et de filmer la rencontre. Voici l’amorce d’un véritable roman – reportage. Nous sommes à l’automne 2010. Débarqué à Tunis, Elie croise Alyssa, une jeune professeure de français. Au cœur d’une société encore soumise aux contraintes et aux interdits, un amour fulgurant naît. Alyssa accompagne Elie à Guermassa, dans la voiture, la musique de Didon et Enée de Purcell scande le voyage. Kelibia, Zaghouan, Kairouan, Sfax… À travers villes et villages, l’auteur nous emmène à la découverte d’une Tunisie plurielle, entre curiosités touristiques et campagne profonde, jusqu’aux habitations troglodytes de Guermassa. Nous sommes à l’aube de 2011 et l’impensable…
Toute la difficulté et l’ambiguïté actuelles des relations médecin-patient s’articulent…