Au pays de mon père montre l’Ardenne belle et authentique qui fut celle de l’enfance de son auteur, un tout petit garçon lorsque la guerre éclata. Omer Marchal évoque, peint et conte de sa plume primesautière une Ardenne de tous les jours, à travers le souvenir d’une vie vraie et sans retouche. C’était l’Ardenne rurale des fécondes familles de villageois, de paysans, des hommes et des femmes des champs, des bois et des rivières, une région simple, fière et fervente que pourraient raconter…
Auteur de Au pays de mon père
Tour à tour agent territorial au Ruanda-Urundi, grand reporter, directeur de la branche belge des éditions Didier-Hatier, Omer Marchal, né à Ochamps, en Haute-Lesse, en 1936, a passé de longues années à pérégriner loin de son Ardenne natale, avant de rejoindre Villance, le hameau familial, pour y créer une maison d’édition dédiée à célébrer la région de son enfance.En 1990, il publie Au pays de mon père, un livre de souvenirs familiaux que les éditions Weyrich viennent de rééditer dans leur nouvelle collection « Regains », donnant une nouvelle vie à des ouvrages « pratiquement oubliés, mais qui restent dignes d’intérêt ».L’intérêt du livre tient autant à la qualité de son écriture qu’à la précision…
Les folles enquêtes de Magritte et Georgette : Pataquès à Cadaquès
Depuis plus de 25 ans, Nadine Monfils réjouit les amateurs de polars atypiques avec ses séries à grand succès mettant en scène des enquêteurs loufoques dans des péripéties drolatiques et totalement décalées qui lui assurent une place unique dans le vaste paysage de la littérature policière. Lancée en 2021 avec Nom du pipe ! , Les folles enquêtes de Magritte et Georgette constituent certainement à ce jour sa plus réjouissante proposition en matière de fiction policière. Flirtant avec le genre habituellement plutôt sage du cosy mystery , la série met en scène, en détectives amateurs, le couple René et Georgette Magritte. Une idée aussi surprenante que réjouissante qui permet à Nadine Monfils d’exploiter ses fines connaissances de la vie et de l’œuvre du peintre surréaliste tout en célébrant une Belgique faite de fritkot et de cuistax à la mer toute droit sortie des Petits mythologies belges de Jean-Marie Klinkenberg. Pataquès à Cadaquès emmène, en guise d’ultime aventure, le couple Magritte en Espagne, auprès de Salvador Dalí afin d’enquêter sur les agissements d’un mystérieux tueur s’inspirant des célèbres toiles du peintre espagnol dans la mise en scène de ses crimes. Une excellente occasion pour l’autrice de confronter l’excentrique et exubérant peintre espagnol avec le bien plus réservé, mais pas beaucoup plus sage, René Magritte. Un contraste qui constitue certainement l’un des plus grands charmes de ce Pataquès à Cadaquès . Du reste, les lecteurs assidus retrouveront dans cette nouvelle itération tous les ingrédients qui font le charme de ces enquêtes. Car le plus grand talent de l’autrice est assurément d’assembler sans peine et dans un remarquable esprit de synthèse anecdotes véridiques sur les personnages bien réels qu’elle met en scène, intrigue policière solide et exploration amoureuse de l’art surréaliste. Un mélange détonnant qui fonctionne avec une surprenante efficacité et témoigne de l’imposant travail préparatoire mené par Nadine Monfils pour l’écriture de cette série.On ne quittera pas sans peine cet épisode annoncé comme le dernier. D’autant plus que l’autrice réserve une étonnante surprise à la fin du roman qu’il serait bien dommage de révéler ici. Ce dernier tour de passe-passe, aussi amusant qu’émouvant, en guise d’au revoir ne manquera pas de toucher les nombreux amateurs de ces folles enquêtes à nulle autre pareille. Nicolas Stetenfeld Plus d’information Magritte et Georgette sont en vacances chez Dali et Gala, à Cadaquès. L’atmosphère idyllique se noircit lorsque Loulou, le chien de Magritte, découvre un corps de femme au visage caché par un masque à l’effigie de Dali. Le couple découvre alors qu’un tueur en série sévit à la gare de Perpignan. Ils…
Immenses pelouses bondées au moindre centimètre carré occupé, glacières bleues sur nappes…