Les poèmes de Au dos des nuits sont une sorte de calendrier perpétuel qui se joue du temps. L’importance du doute y est soulignée pour intégrer et redécouvrir le mouvement de la vie dans ce qu’elle comporte de tendresse, de difficultés. Le tout avec une expression poétique qui vise toujours la simplicité gagnée au prix d’une réflexion et d’une vigueur sans cesse renouvelée.
Auteur de Au dos des nuits
« Quand bien même mes phalanges auraient parcouru mille corps, aurais-je plus baroudé que dans le méandre de nos nuits solidaires, obstinées, qui créent le temps à la mesure de leur minuscule infini ? »Au dos des nuits de Maxime Coton se présente comme un recueil de poèmes et de notes éparses rythmés par les différents mois de l’année, de décembre à novembre. Le livre (dont la première mouture a obtenu le Prix Robert Goffin 2018) réunit des textes qui se déploient sur une large période d’écriture, entre le 14 octobre 2010 et le 27 novembre 2019 dans différents lieux du monde. Les textes ne sont pourtant pas datés : ce faisant, ils acquièrent dans le recueil une coloration intemporelle.Cette…
Au dos des nuits, recueil de poèmes de Maxime Coton et Prix Biennal Robert Goffin 2018 (Fondation Poche), reprend des textes écrits entre le 14 octobre 2010 et le 27 novembre 2019, en différents lieux. Une longue période, un travail sur le temps et les mots, affinés.
Mon corps, ce lieu de poésie témoin d’expérimentation criminelle
« Le 1 er avril 2020, une journaliste avait réagi à la lettre indignée que j’avais adressée à la Première Ministre belge du gouvernement de transition, Sophie Wilmès, face au scandale Proximus : alors que le peuple belge est confiné depuis le 13 mars en raison de la pandémie de Coronavirus, les médias révèlent que la compagnie de téléphonie belge s’apprête à déployer parcimonieusement la 5G sur l’ensemble du territoire. Vingt-sept communes en Flandre, vingt-six en Wallonie feraient l’objet de zones tests. Les responsables communaux et les citoyens avaient-ils été consultés ? Bien sûr que non ! » Ancrant son témoignage dans les bavures d’un geste politique indécent, l’auteure interroge la fuite en avant technologique et ultralibérale des sociétés numériques fondées sur des impératifs matérialistes et économiques au détriment de l’intégrité de la biosphère et de l’humanité. Illustration de couverture : Théo Bouvier Chanquia « Le 1 er avril 2020, une journaliste avait réagi à la lettre indignée que j’avais adressée à la Première ministre belge du gouvernement de transition, Sophie Wilmès, face au scandale Proximus : alors que le peuple belge est confiné depuis le 13 mars en raison de la pandémie de Coronavirus, les médias révèlent que la compagnie de téléphonie belge s’apprête à déployer parcimonieusement la 5G sur l’ensemble du territoire. Vingt-sept communes en Flandre, vingt-six en Wallonie feraient l’objet de zones tests. Les responsables communaux et les citoyens avaient-ils été consultés ? Bien sûr que non ! » Ancrant son témoignage dans les bavures d’un geste politique indécent, l’auteure, électrosensible, interroge la fuite en avant technologique et ultralibérale des sociétés numériques fondées sur des impératifs matérialistes et économiques au détriment de l’intégrité de la biosphère et de l’humanité. ÉCOUTER UN EXTRAIT : SonaLitté · Caroline Bouchoms - Mon corps, ce lieu de poésie…
Les filles d’Aphrodite : Pas de fumée sans jeux (tome 2)
New York, au milieu des années 30. Lenni et Mona, deux jeunes filles de 20 ans, dirigent une agence matrimoniale baptisée "les filles d'Aphrodite". Guidées par leur flair, un peu de voyance et surtout par le délire ambiant de ces années-là, elles s'amusent à faire se croiser la vie de leurs clients. Mais les affaires louches, les complots et les meurtres ne tardent pas à faire irruption. Orpheline de naissance, Lenni vient d’apprendre l’identité de sa mère et de se découvrir une soeur jumelle assassinée. Va-t-elle enfin connaître son père ? Et qui est…