Pour lui, le poète se doit de créer de la transcendance, lit-on en fin de volume à propos de Pascal Feyaerts. À elle seule, cette phrase soulève de nombreuses questions, dont de vocabulaire. Aussi parce que le titre du présent recueil est Aspérités. Apposer aspérités et transcendance est paradoxal. Or, on lit un peu plus haut : Il y a chez moi une esthétique du questionnement et de l’ouverture et je vois souvent les choses par le prisme de l’oxymore. Ainsi, l’auteur ne souhaite rien d’autre que lier des réalités très séparées.C’est d’ailleurs ce que semble exprimer le dessin de Catherine Berael sur la couverture : étroitesse ici et perspective au loin, nuances de gris et taches…
Mille occasions de découvrir poésie et matière à sourir s'offrent à nous si nous savons observer et prêter réellement…