Elles sont collégiennes et s’aiment d’amour dur. L’une vient d’un milieu modeste et collectionne les complexes. L’autre est d’une beauté vénéneuse et mène une existence légère entre sa piscine et son terrain de tennis. L’autre, c’est Ariane, jeune fille incandescente avec qui la narratrice noue une relation furieuse, exclusive, nourrie par les sévices qu’elles infligent aux autres. Mais leur histoire est toxique et porte en elle un poison à effet lent, mais sûr.
Premier roman sur une amitié féroce, faite de codes secrets et de signes de reconnaissance, à la vie à la mort.
Autrice de Ariane
L’adolescence est un labyrinthe. On y entre au sortir de l’enfance et on en cherche l’itinéraire et la sortie pour entrer dans l’âge adulte. À la suite de deux amies qui sont au cœur de son premier roman, Ariane, Myriam Leroy nous déroule quelques fils pour traverser cette période qualifiée d’ingrate.La narratrice est née au cœur du Brabant wallon, déjà tout un programme à ses yeux, dans une famille catholique, conventionnelle, ennuyeuse à mourir (et notre héroïne a de fréquentes velléités de suicide), qui mène une vie de privations, mais qui se gargarise d’appartenir à la bourgeoisie nantie. À tel point que leur fille s’est mise à haïr les riches du BW, « Haïr les riches, qu’ils soient ou non gentils, haïr davantage les gentils, les riches…