« Ce récit librement autobiographique retrace le portrait et le destin de personnages drôles, profonds et attachants qui sont chacun le maillon d’une chaîne de transmission visible et invisible.
Le spectacle embrasse la vie en même temps qu’il enlace la mort. Il remonte à la croisée des chemins entre les vivants qui peuvent parfois briller par leurs absences ou leurs manquements, et les fantômes toujours présents. Allant de joies en chagrins, d’espoirs en déceptions, d’amours aux multiples visages en ruptures diverses, il trace un chemin de vie semé de rires et de larmes où l’existence l’emporte sur la grande faucheuse et continue de jouer avec elle une partie de « à qui perd gagne » aussi forcenée que joyeuse. »
Sylvie Somen
Stéphane BISSOT, Après nous les mouches, Oiseaux de nuit, 2022, 142 p., 10 €, ISBN : 978-2-931101-53-7Comédienne, Stéphane Bissot a l’habitude de donner vie à des personnages imaginés par d’autres. Cette fois, c’est son propre rôle qu’elle écrit et incarne. Elle raconte ses souvenirs, ses racines surtout, sa famille. De blessures en manifestations de tendresse, elle revient sur les allers-retours entre ses parents divorcés, les liens avec chacun d’eux et avec sa grand-mère, les clins d’œil de la vie, ses mauvais tours aussi. Dès le début, le ton est donné : des sujets tristes vont être abordés, mais non sans humour voire même une certaine légèreté.J’ai envie de commencer avec les sandwichs mous.Le sandwich mou est à l’enterrement…
Notes prises d'une lucarne suivi de Petit théâtre aux chandelles
Préface de Robert Frickx À propos du livre Les Notes prises d'une lucarne sont le produit d'un exercice quotidien qu'Hellens s'est imposé durant l'année 1917. On retrouve, dans ces textes en prose, d'une admirable sobriété, le reflet de la mutation que, sous l'influence de la lumière du Midi et des peintres qu'il fréquente alors (Matisse, Archipenko, Modigliani, André Lhote), l'art du poète subit après 1915. Quant au Petit théâtre aux chandelles , composé vers la même époque, il dénote un art très sûr de la scène, qui se concrétise notamment dans un mélange subtil d'érotisme, de légèreté et de cruauté. Mariant le badinage au cynisme, le théâtre d'Hellens fait penser tantôt à Marivaux, tantôt à Musset, mais il s'écarte de ce modèles dans certaines pièces qui, tel Massacrons les innocents, annonce l'univers baroque de…
Minus et GibusOyez Bonnes Gens et Souvenez-vous en Il était une fois il y a vingt ansDans la verte forêt d'ArdenneAidé…