Anaïs Nin : sur la mer des mensonges

RÉSUMÉ

Début des années 30. Anaïs Nin vit en banlieue parisienne et lutte contre l’angoisse de sa vie d’épouse de banquier. Plusieurs fois déracinée, elle a grandi entre 2 continents, 3 langues, et peine à trouver sa place dans une société qui relègue les femmes à des seconds rôles. Elle veut être écrivain, et s’est inventé, depuis l’enfance, une échappatoire : son journal. Il est sa drogue, son compagnon, son double, celui qui lui permet d’explorer la complexité de ses sentiments et de percevoir la sensualité qui couve en elle. C’est alors qu’elle rencontre Henry Miller, une révélation qui s’avère la 1re étape vers de grands bouleversements.

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Anaïs Nin : sur la mer des mensonges
Anaïs Nin : sur la mer des mensonges

Éditeur : Casterman
Date : 2023 (réédition)
Format : Livre

Anaïs Nin : sur la mer des mensonges
Anaïs Nin : sur la mer des mensonges

Éditeur : Casterman
Date : 2022 (réédition)
Format : Livre

DOCUMENT(S) ASSOCIÉ(S)
COUPS DE CŒUR ET SÉLECTIONS
PRIX
  •   Fauve Prix du public Festival d'Angoulême, 2021
À PROPOS DE L'AUTRICE
Léonie Bischoff

Autrice et illustratrice de Anaïs Nin : sur la mer des mensonges

Léonie Bischoff est une autrice de bande dessinée et dessinatrice basée à Bruxelles. Née à Genève (Suisse), elle a toujours aimé passer son temps à lire et gribouiller, et est bien contente d’avoir pu en faire son métier. Léonie Bischoff commence à publier dans des ouvrages collectifs avant de réaliser ses premiers albums solo, Princesse Suplex ( Ed. Manolosanctis) et Hoodoo Darlin' ( Ed. Casterman ). Elle poursuit ensuite avec une trilogie d'adaptation de Camilla Läckberg ( La Princesse des Glaces, Le Prédicateur, et Le Tailleur de Pierre ), toujours chez Casterman, avec O. Bocquet au scénario, puis La Naissance de la Bible avec Thomas Römer dans la collection Petite Bédéthèque des Savoirs chez Le Lombard. En 2021 sort chez Casterman l'album Anaïs Nin, sur la mer de mensonges , qui remporte un succès critique et auprès du grand public. Le livre reçoit d'ailleurs en 2021 le Fauve du Prix du public à Angoulême. Lauréate d'une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse d'aide à la création, 2020
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Il lui aura fallu huit ans pour transposer en images des passages du récit qu’Anaïs Nin fit de sa propre vie dans les différentes versions parfois contradictoires du Journal. Dans un roman graphique de 190 pages paru en août 2020 chez Casterman, Léonie Bischoff a choisi de raconter son Anaïs, celle qui l’inspira durablement lorsque étudiante, elle découvrit son œuvre.Lire aussi : 1000 raisons d’aimer l’Atelier Mille (C.I. n°195)Premières pages d’Anaïs Nin sur la mer des mensonges… Un navire soulevé par la force d’une vague redoutable est cloué aux nuages d’un ciel menaçant. Le bateau se fracasse contre les rochers et projette Anaïs dans sa chambre au milieu d’écrits avec lesquels elle…


Karoo

Le mois dernier, l’autrice et illustratrice Léonie Bischoff a publié Sur la mer des mensonges, aux éditions Casterman. Le roman graphique nous raconte Anaïs Nin avec passion et au crayon : le grand retour d’une figure historique dans un format... atypique.


« J’ai la conviction d’avoir quelque chose à dire, une expérience unique à partager. Mais je ne trouve pas la forme. » dixit Anaïs Nin elle-même, pourtant rendue héroïne de roman graphique près d’un siècle plus tard. En effet, depuis le 26 août est parue la bande dessinée Anaïs Nin, sur la mer…


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La fièvre d’Urbicande

Après une existence en noir et blanc, La fièvre d’Urbicande , le deuxième album des mythiques Cités obscures de François Schuiten et Benoît Peeters , couronné par le Prix du Meilleur album d’Angoulême en 1985, connaît une nouvelle vie. Une résurrection-recréation placée sous le signe de la couleur souverainement déployée par Jack Durieux . Après Les murailles de Samaris , un premier album en couleur qui révolutionna le langage de la bande dessinée, La fièvre d’Urbicande est sorti en noir et blanc alors qu’initialement il avait été conçu pour la couleur et qu’un tiers des planches de l’album ont été colorisées. Dès l’origine, la logique du mystérieux Réseau qui colonise Urbicande appelait la fièvre de la couleur. Lire aussi : Coup de projecteur sur  Les cités obscures . Entretien avec Benoit Peeters et François Schuiten ( Le Carnet et les Instants n° 203) Trente-cinq ans après sa première naissance, par son intemporalité, l’album délivre des grilles de lecture mouvantes qui éclairent notre époque. Eugen Robick, l’urbatecte officiel de la cité d’Urbicande, découvre dans son bureau un étrange objet trouvé sur un chantier. Un cube évidé, d’une matière et d’une origine inconnues, qui se met à proliférer à une vitesse exponentielle, recouvrant bientôt l’ensemble de la cité, réunissant, au grand dam des dirigeants, la rive sud prospère, lumineuse et la rive nord, déshéritée, pestiférée. De quoi le cube est-il le nom ? D’où vient-il ? Qui l’a forgé, conçu ? Que symbolise-t-il ? 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